21 septembre 2006

Meeting electoral le 24 septembre!

Cher(e)s Camarades,

Ce dimanche 24 septembre, la section PS de Bruxelles-Ville organise un meeting électoral. Freddy Thielemans y recevra Bertrand Delanoë (maire de Paris), Walter Veltroni (maire de Rome), Michaël Haüpl (maire de Vienne) et Manuel Tornare (maire de Genève). Elio Di Rupo sera également présent.

Des jeunes socialistes seront présents lors de cet événement pour y mettre l'ambiance. Par ailleurs, nous aurons aussi la possibilité de rencontrer les maires à l'issue du meeting.

Si tu es intéressé(e) pour y mettre l'ambiance avec nous, pourrais-tu nous le faire savoir le plus rapidement possible, par mail (aurore.gilson@yahoo.fr ou akartout@yahoo.fr) ou par téléphone (0476/98.13.42).

Le meeting a lieu le dimanche 24 septembre au Lycée Daschbeek, 22 rue de Rollebeek à 1000 Bruxelles, dès 14h.

Fraternités socialistes,

Pour la FBJS,
Aurore Gilson

15 septembre 2006

Réaction à l'expulsion de sans-papiers par Jacques Simonet (juillet 2006)

LA FEDERATION BRUXELLOISE DES JEUNES SOCIALISTES CONDAMNE LE RECOURS AUX VIOLENCES POLICIERES ET LEUR LEGITIMISATION PAR LE POUVOIR COMMUNAL.

Suite aux événements survenus à Anderlecht ce mardi 4 juillet et aux déclarations du bourgmestre MR Jacques Simonet, la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes exprime toute son indignation et condamne avec force l’attitude des autorités communales anderlechtoises.

Pour rappel, la police de la zone Bruxelles-Midi a procédé à l’évacuation forcée de 48 sans-papiers et de sympathisants hors de l’église Notre-Dame Immaculée. Ces personnes en lutte pour la régularisation de leur situation ont été transférées dans les centres fermés de Vottem, Bruges et Merksplas en vue de leur expulsion du territoire, et ce au mépris de toutes les formes légales.
Nous ne pouvons accepter ces expulsions sans un examen de chaque dossier au cas par cas, d’autant plus que parmi ces personnes, certaines sont en Belgique depuis de nombreuses années et attendent toujours une réponse définitive des autorités, suite à leur demande d’asile ou de régularisation. Non contents de faire usage de la force à l’encontre des sans-papiers, les policiers se sont ensuite retournés contre les défenseurs des sans-papiers assistant à l’opération et manifestant leur indignation à l’égard de la scène qui se déroulait sous leurs yeux.

Pour nous, Jeunes Socialistes, le recours à la force dans la confrontation des autorités avec un mouvement social ne peut jamais être considéré comme légitime. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos du Bourgmestre d’Anderlecht, suivant lesquels les officiers de la police zonale n’auraient fait « que leur devoir ». Dans une société démocratique, le rôle de la police n’est certainement pas de limiter la liberté d’expression des citoyens, ni d’opposer les matraques aux grèves de la faim. Nous nous inquiétons de la banalisation de ce genre de pratiques, de la répression systématique de tout mouvement social et du caractère de plus en plus violent de cette répression.
Par ailleurs, la FBJS rappelle que, pour elle, la question des sans-papiers ne peut être résolue dans le cadre d’une politique de frontières fermées. Les opérations de régularisation, continues ou au coup par coup, ne sont qu’un emplâtre sur une jambe de bois. Pour les Jeunes Socialistes, c’est l’ensemble de la politique d’immigration qui doit être repensée, au niveau belge dans un premier temps et européen ensuite.

Dès lors, nous demandons à l’ensemble des élus communaux représentants des partis démocratiques de condamner sans équivoque le recours à la force ou à toute autre mesure marquée du sceau de l’autoritarisme dans la gestion des conflits sociaux qui pourraient survenir sur leur territoire, en particulier dans le cas d’occupation pacifique de bâtiments publics.En outre, la FBJS demande au Parti Socialiste de ne pas soutenir le projet de loi Dewael qui sera discuté la semaine prochaine en séance plénière du parlement tant qu'un accord politique n'a pas été trouvé sur des critères clairs et permanents en matière de régularisation. La FBJS exige, à tout le moins, que la question de la régularisation des sans papiers soit incluse dans le prochain accord de majorité au niveau fédéral en cas de participation socialiste à au gouvernement en 2007

13 septembre 2006

Regression, piège à C... (position publiée le 10 aout 2006)


La Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes (FBJS) a pris connaissance de l’article publié sur la baisse du pouvoir d’achat des belges ce mercredi dans le journal « De Morgen »

Erwin Van der Sande économiste de KBC, y confirme l’analyse réalisée[1][2] il y a quelques mois par le Crioc sur la détérioration du pouvoir d’achat des belges. Il faut noter que, d’après Van der Sande, les consommateurs de la plupart des pays voisins sont dans la même situation. À la notable exception des bénéficiaires de revenus financiers, les citoyens de notre pays sont pénalisés notamment par des années de modération salariale et d’inadéquation de l’indice des prix à la consommation.

En tant qu’organisation progressiste, la FBJS ne peut que s’indigner devant ce qui apparaît clairement comme une régression sociale pour les travailleurs, qu’ils tirent leur revenu d’un salaire ou d’allocations sociales. La sacro-sainte recherche de la compétitivité économique ne peut nullement justifier le maintien de la rigueur salariale actuelle qui s’avère être de plus accablante pour les salariés. Il est à espérer que dans quelques mois, lors des futures négociations interprofessionnelles, les organisations syndicales se donneront les moyens d’établir un rapport de force suffisant pour faire accepter aux employeurs la nécessité d’une hausse du pouvoir d’achat. La création d’une plate-forme de revendications commune à l’ensemble des représentants des travailleurs nous paraît être un premier pas dans la création de cette dynamique.

Par ailleurs, il convient d’être attentif au fait que la conclusion prochaine, entre partenaires, sociaux, d’un « pacte pour la compétitivité », appelé de ses vœux par le Premier ministre Guy Verhofstatd, ne soit pas le prétexte de l’instauration d’un nouveau « garrot » salarial. Ces dernières années, les travailleurs on déjà fait beaucoup (Contrôle renforcés des chômeurs, limitation du droit à la prépension,…) de concessions aux « realpolitikers », et sont en droit d’attendre des forces de gauche un renforcement de la défense de leurs intérêts légitimes. La FBJS encourage les ministres socialistes présents au gouvernement à être vigilants face à une nouvelle offensive de la droite contre les acquis sociaux, et ce tant au niveau belge que dans le cadre plus large de la création d’une réelle politique sociale européenne. Il est en effet impensable que des gouvernements à participations socialistes continue d’encourager la logique de compétition entre les travailleurs au sein de l’Union, favorisant de la sorte l’érosion des droits sociaux acquis au terme d’années de luttes ouvrières.
De manière plus large, la FBJS se prononce résolument pour une réappropriation du débat sur les matières économiques par les socialistes. Cet espace a trop souvent été monopolisé par les néo-libéraux assumés comme tels ou non. Ainsi, certaines options politiques comme la réduction du temps de travail doivent être remises au goût du jour et leur éventuelle implémentation dans le contexte belge doit être étudiée sérieusement. Le passage à la semaine de 35 heures sans réduction de salaire est une étape qui peut être franchie, comme l’a montré l’expérience française. Les différentes formes de travail à temps partiel, génératrices d’emploi, ne peuvent continuer d’être porteuses de discriminations pour les travailleurs qui souhaitent en bénéficier.
A quelques mois d’élections fédérales qui seront pour les citoyens l’occasion de marquer leur préférence pour tel ou tel projet politique, les socialistes ont la responsabilité de se donner les moyens pour que leur action gouvernementale soit davantage porteuse de transformation sociale. La FBJS entend être partie prenante des débats sur la construction d’alternatives de gauche aux politiques économiques actuelles.
Pour conclure, la FBJS considère qu’il est urgent d’ouvrir un réel débat sur la détérioration du pouvoir d’achat des travailleurs et sur les mesures à prendre à court et moyen terme pour régler cette question primordiale. Il en va tant de la relance de la consommation et donc de la croissance que de la qualité de vie des salariés.

12 septembre 2006

Position du MJS sur la situation au Liban - adoptée le 4 aout 2006

La paix sans conditions !


Le MJS tient à faire part de son indignation absolue face à l’actuelle offensive israélienne au Liban. Nous ne remettons pas en cause le droit d’Israël à se défendre et à défendre ses citoyens contre les incessantes agressions menées par le Hezbollah à la frontière libanaise. La violence aveugle de celles-ci a coûté la vie à des dizaines de civils innocents. Cependant nous estimons que le droit à se défendre repose sur le droit international et ne peut s’exercer que dans les limites fixées par celui-ci. Toute action armée doit être proportionnelle aux faits auxquels elle répond. Or rien ne peut justifier l’ampleur de l’opération militaire, ni surtout les crimes de guerre qui l’accompagnent et qui ont déjà causé plus de 900 morts.

Le MJS dénonce également la participation du parti travailliste israélien à un gouvernement qui a décidé de faire usage de la force vis-à-vis d’un état souverain et de ses populations civiles de manière aussi disproportionnée. Il est à espérer que les tensions actuelles au Liban ne rendent pas définitivement impossible la conclusion d’une paix juste et durable au proche-orient.

Le MJS demande au gouvernement belge et au Parti Socialiste de mettre la pression au niveau des instances internationales pour exiger un cessez-le feu immédiat et sans conditions sur la frontière entre Israël et le Liban.
Si tel n’est pas le cas, il est essentiel d’étudier les possibilités de sanctions notamment économiques contre les belligérants afin d’imposer la fin des hostilités.

Par ailleurs, le MJS considère que le déploiement d’une force d’interposition dans la zone démilitarisée à la frontière israelo-libanaise ne peut être envisagé sans mandat clair des Nations Unies. Ce mandat ne peut se limiter à une seule « opération de police ». Non seulement celui-ci devra permettre de garantir la sécurité de l’ensemble des populations civiles mais encore doit-il s’intégrer dans la recherche d’une solution globale pour le conflit au moyen-orient, prenant notamment en compte la question palestinienne. Un cessez-le-feu immédiat doit être la condition préalable à toute intervention, sous peine de devoir assister à un nouvel enlisement « à l’irakienne ». Il est évident qu’à ce stade, aucune de ces conditions ne sont réunies et il serait de bon ton de voir le ministre des affaires étrangères De Gucht faire preuve de plus de prudence avant de faire des « offres de service », suivi en cela par le ministre de la défense Flahaut. A tout le moins, il est regrettable qu’une fois de plus, les réactions nationales ont pris le pas sur une réaction coordonnée au niveau de l’Union Européenne

Enfin, le MJS réaffirme son soutien à l’action des progressistes qui tant en Israël qu’au Liban se battent pour l’avènement d’une paix juste et durable.

Pour conclure, le MJS appelle à la manifestation ce dimanche 6 août à 14 heures pour demander la cessation des hostilités et exprimer la solidarité envers les populations civiles cruellement éprouvées par ce conflit.