21 octobre 2006

Carte blanche: La plate forme apprentis citoyens a joué son rôle


Dans une carte blanche publiée dans les colonnes du Soir du 06 octobre (sous le titre Ne reprochez pas aux jeunes leur manque d'engagement vis-à-vis de la politique), ainsi que lors d'un sujet du JT de 13 heures de RTL-TVI du même jour, soit deux jours avant les élections communales et provinciales, les élèves d'une classe de l'Institut Saint-André de Ramegnies-Chin exprimaient leur désarroi face à une activité de la plateforme "apprentis citoyens" programmée dans leur école le 14 septembre dernier et ne s'étant pas déroulée comme prévu.

Pour rappel, cette plateforme regroupe les quatre organisations de jeunesse politiques démocratiques francophones (Jeunes CDH, EcoloJ, MJS et Jeunes MR) et a pour principal objectif de sensibiliser les jeunes du troisième cycle de l'enseignement secondaire aux enjeux politiques actuels, en permettant à ces futurs électeurs de rencontrer, sur le mode de débat public, les jeunes militants des quatre différentes familles politiques.

Pour éviter tout malentendu sur nos motivations, précisons que nous ne rédigeons pas cette réponse avec l'intention de reprocher aux jeunes dont la carte blanche a été publiée dans Le Soir d'avoir exprimé publiquement leur déception. Au contraire, leur geste démontre qu'ils ont une notion aiguë d'un élément central de toute démocratie: la liberté de parole.
Qui plus est, ils s'expriment sur un sujet politque, ce qui permet à nouveau de prouver à ceux qui auraient besoin d'en être convaincus que les jeunes ne se désintéressent pas de la politique. C'est donc avec la plus grande sincérité que nous présentons nos excuses à ces jeunes, qui ont malheureusement reçu une image biaisée de l'engagement politique.

Pourtant, si nous comprenons, et partageons, la déception et l'amertume des élèves de la classe de 6e B de Ramegnies-Chin, nous souhaiterions apporter quelques précisions, à partir de la vue d'ensemble du fonctionnement de la plateforme apprentis citoyens que notre engagement politique nous permet d'adopter.
La plateforme apprentis citoyens a été mise en place il y a maintenant quatre ans, et ce en toute indépendance par rapport au gouvernement de la Communauté française ou à une autre autorité publique.
Après une centaine de débat partout en Wallonie et à bruxelles, des milliers de jeunes touchés, des millions de neurones mobilisés, nous pouvons être fiers du résultat.
Il est vrai que l'absence à un débat de 3 des 4 partis démocratiques à Ramegnies-Chin pose effectivement question. Néanmoins, de là à tirer une conclusion générale d'une situation particulière, il y a un pas que l'honnêteté intellectuelle ne permet pas de franchir. En effet, que ce soit le CDH, Eolo, le PS ou... le MR, nous avons tous été absents à un moment ou à un autre, mais, globalement, 95 % des débats ont été un vrai succès, avec la présence de représentants de toutes les organisations.
Parfois à cause de difficultés d'organisation, souvent à cause de questions de disponibilité. Car se sont bien des jeunes militants qui participent à ces activités. Pas des "politiciens professionnels". Ce sont des gens comme vous et moi, avec un boulot, un patron et qui prennent sur leurs jours de congé pour faire vivre une plateforme et un idéal d'éductation civique dans lequel ils croient et pour lequel ils militent.
Dès lors, il est regrettable qu'une plateforme dans le cadre de laquelle plus de soixante activités ont été organisées en 2006 apparaisse à un large public uniquement à travers le récit d'une seule de ces rencontres. C'est pourquoi nous souhaitons souligner le fait que cette défaillance n'est aucunement représentation de l'ensemble de la plateforme.
Quant à nous, nous souhaitons adresser nos plus vifs remerciements aux professeurs qui ont vu l'utilité de cette plateforme et aux centaines d'élèves qui ont participé en Wallonie et à Bruxelles. Nous remercions également tous les militants, toutes formations confondues, qui se sont engagés dans ce projet.
signataires: Tomé Andrade (Président du Mouvements des Jeunes Socialistes), Arnaud Pinxteren, Catherine Lemaitre (Coordinateurs EcoloJ), Hamza Fassi-Fihri (Président des Jeunes CDH).

20 octobre 2006

Participez au Parlement de la Jeunesse!


Depuis 1997, le Parlement de la Communauté française accueille l'organisation du Parlement Jeunesse de la Communauté française qui se déroule durant la semaine de congé du carnaval, du 19 au 23 février 2007.
Cette initiative, qui s'est développée d'année en année, associe des jeunes de 17 à 25 ans qui ainsi l'occasion de vivre une simulation parlementaire et de vivre, à travers elle, une expérience de démocratie vivante.

Cette année, du 18 au 23 février 2007, exprime-toi au Parlement de la Communauté Française!

Le Parlement Jeunesse de la Communauté Française recherche:

- 80 Députés
- 6 Journalistes
- 1 Photographe
- 1 Caricaturiste
- 1 Metteur en page

Profil:
- Aucun diplôme requis
- Avoir entre 17 et 25 ans

Inscris-toi via le site avant le 27 novembre 2006 et n'oublie surout pas d'en informer le MJS!

Plus d'infos sur http://www.parlementjeunesse.be/
Tél: 0496 94 62 84

17 octobre 2006

Oui à la diversité, non à l’intolérance


Vous êtes inquiets de la montée de l’extrême droite en Europe ?Vous détestez le racisme, l’intolérance et la haine qui accompagnent l’extrémisme ?
Faites entendre votre voix ! Défendez les valeurs en lesquelles vous croyez. Le Parti socialiste européen vous invite à le rejoindre pour dire OUI à la diversité – NON à l’intolérance.

Signez la déclaration pour la diversité. Elle sera présentée aux Premiers ministres et aux leaders de partis européens au congrès du PSE en décembre prochain. Elle sera aussi envoyée aux leaders des autres partis politiques européens.Diffuser cette déclaration auprès de vos amis, famille et collègues.Ensemble, nous pouvons faire la différence !

06 octobre 2006

Les affaires survenues dans certaines communes gérées par des majorités socialistes ont été un véritable électrochoc pour le PS d’une part et pour les Jeunes Socialistes d’autre part. Les agissements et les abus de certains mandataires ont profondément choqués les militants de la FBJS, notamment en ce qu’il jetait le discrédit sur le travail fourni par les socialistes à tous les niveaux de pouvoir, du Gouvernement fédéral au travail de terrain des militants.

Nous nous réjouissons de la rapidité avec laquelle le PS a réagi et des mesures qui ont été prises pour que le parti soit mieux équipé à l’avenir pour répondre à des situations de ce genre. Mais nous pensons qu’il est possible d’aller plus loin pour garantir que de tels événements ne se reproduisent plus.

Au-delà de cette modification, la FBJS propose d’élargir le champ du débat. En effet, il serait souhaitable que d’autres modifications statutaires interviennent pour permettre d’améliorer la participation des militants, la démocratie interne et le débat afin d’éviter la continuation des comportements visés. La rénovation authentique et réelle du parti se fera par les militants et les instances régulièrement compétentes et à travers son fonctionnement « normal »! Nous proposons donc de soumettre au vote des militants les principes suivants :

· Pour renforcer la légitimité démocratique du processus et favoriser un débat contradictoire et ouvert, l’élection de l’exécutif des fédérations doit se faire au suffrage universel de l’ensemble des militants. Cette élection devrait se faire sur base d’un ticket associant les candidats président et vice-président et il serait souhaitable qu’une indemnité de fonction soit prévue si les élus ne sont pas des mandataires bénéficiant déjà de rémunération.

· Pour assurer la représentation de l’ensemble des sensibilités et éviter une concentration des pouvoirs dans les mains de la majorité en place, les élections aux comités des sections locales et des USC ainsi que des délégués au congrès fédéral devraient se faire par un mode de scrutin intégrant une dose de proportionnelle. On pourrait par exemple prévoir que chaque militant ne puisse voter que pour un nombre de candidats inférieur au 2/3 du nombre de postes à pourvoir.

· Pour favoriser un renouvellement régulier de nos représentants, nous proposons d’inscrire dans les statuts que 30% des n premières places -où n est le nombre de représentants sortant- soient attribuées à des candidats qui ne siégeaient pas dans cette assemblée précédemment.

Cette modification constituerait à notre sens un progrès dans l’organisation de notre démocratie militante. Toutefois, nous sommes parfaitement conscient qu’elles ne pourront suffire à elles seules. C’est pourquoi nous appelons le bureau à soumettre au Congrès la création d’une commission extraordinaire chargée de réfléchir aux modifications supplémentaires nécessaires pour améliorer notre gestion interne. D’ors et déjà nous faisons que nous souhaiterions que ce groupe de travail se saisissent des propositions suivantes :

Pour éviter que des mandataires puissent échapper à une évaluation collective de leur action en s’assurant du contrôle d’une entité locale de taille réduite, le président, le comité des USC et leurs délégués au congrès fédéral devraient être élus au suffrage universel direct des militants de l’ensemble de l’USC et ce sans que soit établi de distinctions sur base des sections locales dont ils ressortent.

Pour mieux évaluer et contrôler le travail des mandataires socialistes, tout camarade occupant (au moins) un mandat rémunéré au sens prévu par nos statuts devrait être tenu de rédiger un rapport d’activité annuel pour chacun des mandats qu’il occupe. L’ensemble de ces rapports écrits sera transmis au comité de l’USC et joint à la convocation des militants pour l’Assemblée Générale où ils seront débattus.

Pour améliorer l’impartialité de nos processus de désignation, un camarade siégeant dans un comité ne devrait pas pouvoir participer aux délibérations de celui-ci lorsque ce dernier doit examiner la candidature d’un militant ayant un lien familial du premier ou du second degré avec lui. Cette disposition doit s’appliquer tant pour les désignations des mandataires aux postes à pourvoir dans les structures para-communales que pour le travail des comités des sages lors de la constitution des listes électorales.

Afin d’assurer le respect effectif des statuts, il serait utile que les commissions de vigilance fédérales et national publient chaque année un rapport public sur le respect des dispositions statutaires par les instances qu’elles sont chargées de contrôler.

Il faut établir une incompatibilité entre le mandat de ministre ou secrétaire d’état et tout autre mandat non électif, rémunéré ou non.

Enfin, pour éviter une personnalisation du pouvoir et une confusion entre la personne et le mandat, nous proposons que le parti débatte dans les meilleurs délais de l’opportunité de soumettre aux parlements régionaux et fédéraux des modifications législatives établissant
(1) qu’une personne ne pourrait siéger plus de 18 ans dans un collège des bourgmestre et échevins d’une commune ou exercer pendant plus longtemps des mandats exécutifs au sein de personnes morales dépendant des Communes, cette mesure ne vise que les postes exécutifs des autorités communales et pas la faculté d’occuper un poste de conseiller,
(2) qu’une personne ne pourrait cumuler un mandat exécutif local avec un mandat de parlementaire pendant plus de 12 ans et
(3) que tout candidat doit exercer son mandat électif dans la dernière assemblée à laquelle il a été élu.

Les JS dans la commune: Logement

Les Bruxellois(es) ont de plus en plus de mal à se loger décemment à un coût raisonnable. La crise du logement touche maintenant toutes les communes bruxelloises et affecte toutes les catégories sociales, en précarisant les ménages ayant des revenus moyens et en précipitant les ménages ayant de faibles revenus dans la pauvreté.
Bien que de compétence régionale, les autorités communales sont en première ligne pour mener des politiques qui permettent aux habitants de se loger de manière décente à un prix abordable.

Prioritairement, il faut que dans chaque Collège, un échevin soit responsable de la politique du logement, c'est lui qui devra harmoniser toutes les mesures urgentes et structurelles à prendre pour faire face à la crise actuelle. Cet échevin doit avoir en mains les outils communaux principaux : Régie, urbanisme, propriétés communales, etc.
Parallèlement, les communes doivent mettre en place, avec l'aide de la Région, des Observatoires locaux du Logement, destinés à faire le diagnostic de l'état des logements de la commune et à étudier le type de logement et d'implantation qui sont nécessaires dans chaque quartier.
Il faut, à l'instar de ce qui existe avec les plans communaux de mobilité, que les communes se dotent d'un plan pluriannuel qui analyse la situation, les besoins et les perspectives et ce tant en ce qui concerne le logement public social, que le logement public moyen ou le logement privé.

Sur base du travail réaliser par ces observatoires locaux, les communes doivent mettre en oeuvre toutes les mesures coercitives qui existent pour lutter contre les logements abandonnés (taxes, prise en gestion publique, expropriation, etc).

Le parc de logements publics doit être augmenté : chaque commune doit atteindre au minimum 20% de logements publics (sociaux ou moyens). Pour ce faire, les communes doivent participer au Plan Régional du Logement en mettant à disposition les terrains qui pourront être affectés à cette politique.

Par ailleurs, les communes qui possède une société de logements sociaux devra veiller à ce que les mandataires qui y sont désignés soient capables et suffisamment volontaires que pour faire réaliser les travaux de rénovations financés par le gouvernement régional.

A côté du logement social pur, les communes peuvent développer un parc de logements communaux, via la création d'une Régie. Cette régie communale (ou du CPAS) peut répondre à plusieurs objectifs politiques différents et cumulatifs : mixité sociale, urgence sociale, typologie particulière (grands logements, logements adaptés, etc.)

Afin de « socialiser le parc privé », les communes peuvent créer des Agences Immobilières Sociales ou promouvoir les AIS existantes, notamment via des campagnes d’informations ciblées. Des incitants fiscaux peuvent également être mis en place.

En associant l’ensemble des acteurs publics, para-publics, associatifs, les communes doivent mettre en œuvre des politiques variées et innovantes pour permettre à tous d'accéder à un logement décent à un prix abordable.

Les JS dans la commune: Enseignement

Quel enseignement défendons nous ?

Il est essentiel, en cette période de campagne électorale communale, que les socialistes, et plus particulièrement les jeunes socialistes, tiennent un discours progressiste sur la question de l’enseignement.

Quel enseignement voulons-nous ? En tant que socialistes, nous voulons un enseignement démocratique. Un enseignement qui ne soit pas un vecteur de reproduction sociale mais qui permette à tous d’accéder au savoir. Nous voulons un enseignement d’émancipation sociale qui donne aux enfants issus de milieux populaires les outils nécessaires à la défense de leurs intérêts. Nous voulons un enseignement pour tous et par tous, qui considère la mixité sociale et culturelle comme une richesse et qui permet aux élèves et étudiant-e-s de d’être de véritables acteurs de leur formation. Nous voulons un enseignement réellement gratuit, afin que les ressources financières ne soient plus un frein à l’accès à un enseignement de qualité ni un facteur de discrimination au sein même de l’école. Nous voulons un enseignement qui soit un enseignement de formation et non un enseignement de sélection. En tant que socialistes, nous défendons également un enseignement organisé par les pouvoirs publics, ce qui implique l’existence d’un réseau unique d’enseignement.

Si l’actualité des élections communales nous incite à concentrer notre propos sur l’enseignement obligatoire, nous considérons néanmoins que la question de l’enseignement est une question globale et qu’il est impossible de séparer un niveau d’enseignement des autres.

L’objectif de l’enseignement obligatoire doit être de permettre à tou-te-s les élèves de terminer leur scolarité avec fruit en ayant acquis les savoirs et outils nécessaires à une compréhension globale des enjeux de société et leur permettant de poursuivre leur formation dans l’enseignement supérieur.

Afin de réaliser ces objectifs, nous appelons à un véritable financement de l’enseignement selon ses besoins. Il s’agit là d’une condition essentielle pour le maintien de son caractère gratuit et démocratique.

Et concrètement ?

Renforcer les liens avec le réseau extra-scolaire (écoles de devoir, …) : mise à disposition du guide associatif local, lettre d’information pour les professeurs, valves spécifiques, invitation régulière par l’école des responsables associatifs, …

Inscrire l’école dans son quartier et élargir l’offre scolaire dans les quartiers populaires

Assurer la mobilité vers et aux alentours des écoles : transports en commun, ramassage scolaire, pistes cyclables, zones 30 aux abords des école, …

Encourager la création d’associations de parents actives, dynamiques et représentatives dans toutes les écoles

Optimaliser le fonctionnement des conseils de participation et leur assurer un véritable rôle dans le projet pédagogique de l’école

Encourager la création de Conseils consultatifs de la Jeunesse dans les communes tout en en précisant les missions, en y accordant les moyens nécessaires et en garantissant l’indépendance par rapport au pouvoir politique

Garantir la gratuité réelle de l’enseignement obligatoire, notamment au niveau des manuels scolaires, des fournitures, des excursions, …

Garantir l’accès des élèves aux infrastructures sportives communales et permettre l’organisation de « Sport-Etudes » dans chaque commune.

Les communes et provinces qui sont des PO d’établissements d’enseignement supérieur ne peuvent réclamer des frais d’inscriptions complémentaires au minerval légal (DAC)

Proposer un choix entre deux plats dans les cantines scolaires (viande / assiette végétarienne)

Organiser régulièrement des séances d’informations à destination des parents afin de leurs présenter les différentes possibilités d’enseignement et de les informer de leurs droits.

Prévoir une politique de subsidiation de projets encourageant la mixité sociale et des techniques visant à diminuer le caractère de reproduction des inégalités sociales

Organiser des rencontres entre écoles de tous milieux et de toutes expressions (rencontres entre écoles dites « favorisées » et « défavorisées » – mais en évitant la stigmatisation de l’un ou l’autre groupe ; mais aussi entre écoles francophones et néerlandophones), par exemple une journée « sports » et une journée « arts » par an sans préjuger des moyens mis en œuvre notamment au niveau de l’élaboration des projets pédagogiques des établissements en vue de réduire les inégalités entre écoles.
Supprimer les classes de remédiation, dont l’utilité n’est pas réellement prouvée mais dont l’existence constitue une source de stigmatisation et de désengagement scolaire.
Promouvoir la création d’organisations d’anciens élèves
Revaloriser l’enseignement technique et professionnel en en faisant un choix positif, et non un choix par défaut. Cela implique une véritable information à l’attention de tous les parents et élèves sur ce que peuvent offrir ces deux filières d’enseignement.Promouvoir la mobilité inter-établissements communaux des enseignants afin de leur favoriser l'accès aux multiples réalités socioculturelles existantes au sein d'une commune.

Les JS dans la commune: Emploi

Selon les chiffres de l’ORBEM, la région de Bruxelles-Capitale comptait au mois d’août 2006 97.760 demandeurs d'emploi. A cette même période le taux de chômage dans notre capitale s’élevait à plus de 21 %. Face à une telle situation et bien que le niveau communal ne bénéficie pas forcément de beaucoup de compétence en matière d’emploi, la fédération bruxelloise des jeunes socialistes ne pouvait faire l’impasse sur cet enjeu.

Mais face à un tel fléau, toutes les initiatives qui peuvent exister, aussi bien petites que grandes, doivent être concrétisées dans les plus brefs délais. La plupart des communes bruxelloises ont déjà mis en place un certain nombre d’expérience pour faire face au problème du chômage. Il convient donc de généraliser des initiatives telles qu’un échevinat de l’emploi, des missions locales pour l'emploi ou des guichets d'économie locale. Chaque commune doit également abriter une maison de l’emploi qui regrouperait l’ensemble des services, des formations et des aides liées à la recherche d’un emploi sur son territoire. De plus, la Fédération bruxelloise des jeunes socialistes propose aux 19 communes de mettre en place une bourse de l’emploi permettant une rencontre coordonnée entre des employeurs locaux et des jeunes désirant mettre en valeur leur savoir et savoir-faire.

N’oublions pas que les communes sont également des employeurs et des créateurs d’emploi. La résorption des problèmes de chômage passe également par un plus grand dynamisme des acteurs locaux à cet égard.

Cependant ces actions ne sont pas suffisantes. Quand on sait que près d’un jeune sur cinq quitte prématurément l’école avec au maximum un diplôme du secondaire inférieur, il est tout aussi fondamental de revaloriser et de développer les autres filières que l’enseignement classique. L’apprentissage en alternance a plus d’une fois fais ses preuves. De nombreux jeunes trouvent, via ces formations une autre forme d’épanouissement que celle apporté par les filières classiques. Découverte et apprentissage d’un métier, premières rentrées financières, possibilité en fin de cursus de décrocher rapidement un premier emploi voir de s’installer à son propre compte, les avantages d’un tel système ont déjà séduit, à juste titre de nombreux jeunes. Ces filières doivent être renforcées et ouvertes vers de nouveaux domaines, notamment celui des nouvelles technologies. De plus, il convient de rappeler que leur succès sera conditionné à un juste équilibre entre enseignement et travail de terrain. L’acquisition d’une base théorique de qualité et d’une culture générale solide doit garantir une réelle indépendance et les possibilités d’éventuelles reconversions en cas d’incidents.

Un autre obstacle majeur à l’obtention d’un travail est indéniablement la méconnaissance du néerlandais. Le bilinguisme est un critère très fréquemment invoqué par les employeurs. Hors la connaissance d’une seconde et encore plus d’une troisième langue est loin d’être acquise pour beaucoup de Bruxellois, jeunes et moins d’ailleurs. C’est pourquoi nous proposons à chaque commune la mise en place de partenariat et de programme d’échange avec leurs homologues flamandes. Certaines écoles ont mis sur pied des programmes d’apprentissage du néerlandais dès la troisième maternelle. Une généralisation de cette initiative à l’ensemble des écoles de la région bruxelloise serait une excellente chose.

D’autres pistes ont également été mises en évidence lors des groupes de travail. Il s’agissait principalement d’idées concernant d’autres acteurs de la vie bruxelloise : une plus grande décentralisation de l’ORBEM via ses antennes locales, une hausse des budgets liés à la formation ainsi qu’à la Recherche et développement.
Enfin, nous devons préciser que le débat est loin d’être clos puisque plusieurs pistes sont toujours en cours d’étude. La question de quotas à l’embauche pour les jeunes d’origine étrangère est la première d’entre-elles. L’obligation d’engager prioritairement des jeunes des quartiers ou de la région ou l’entreprise est implantée ainsi qu’une obligation pour une entreprise bénéficiaire de rembourser les éventuelles aides qu’ils auraient perçues. Les sujets ne manquent pas. Gageons que ces débats auront vite fait de nous amener aux législatives qui

Les JS dans la commune: CPAS

A. Le C.P.A.S

Il est nécessaire d'améliorer le rapport entre le C.P.A.S. et le secteur associatif.
Pour se faire nous préconisons:

● la signature d'une convention entre les associations et le C.P.A.S:
Toutes associations situées sur le territoire d'une commune peuvent signer une convention avec le C.P.A.S. Ceci afin de garantir l'accès aux services complémentaires offerts par le secteur associatif non-marchand et ce à un prix raisonnable. Il faut reconnaître le rôle de chaque acteur ( CPAS, associations,..) en présence dans un soucis de meilleure coordination. Pour finir, l'aide médicale urgente doit comprendre aussi bien les soins de santé curatifs que préventifs.

● Veiller à la bonne application de l'obligation légale de la transparence des actes administratifs: Cette obligation légale de transparence oblige l'administration à recourir à la publicité de ses actes et décisions. Il est nécessaire que tous les CPAS se soumettent à cette législation.
la publicité active: donner des informations utiles et détaillées (voir annuaire) ainsi que des informations sur les possibilités de recours disponibles pour l'usager et ce de manière écrite et orale car l'analphabétisme reste une réalité.
la publicité passive: donner la possibilité de consulter son dossier.

● Généraliser dans toute les communes un annuaire social-santé
Il est utile de mettre à la disposition, voir de distribuer gratuitement cet annuaire qui reprend l'ensemble des services et associations existantes sur le territoire de la commune et pourquoi pas envisager une maison du social à l'instar des maison de l'emploi.

Nous pensons que ces trois mesures peu contraignantes pourraient améliorer la visibilité des services offerts aux citoyens et rationaliser les rôles de chaque acteur en présence, ceci dans un soucis d'efficacité et d'évitement de décrochage social.


B. Le troisième âge

L'espérance de vie s'accroît, il est important de réfléchir à une politique du troisième-âges.
Nous avons réfléchis à 3 mesures favorisant leur épanouissement et pleine participation autonome dans notre société.

● Généraliser au niveau communal les services permettant le maintien au domicile. Certaines personnes âgées sont fort attachées à leur indépendance mais n'ont plus toujours les forces physiques nécessaires à la réalisation d'actes quotidiens. ( ménages, courses, promenades du chien,... ) Il faut garantir et développer les services d'aide à domicile communaux, les services de livraison de repas, ainsi qu'un service de dog-sitting,... Nous proposons pour se faire, d'octroyer plus d'art.60 pour le secteur de l'aide à domicile et du troisième-âges pour la création donc, de nouveaux services d'assistance dans le respect de l'autonomie des personnes âgées. Ces art.60 doivent pouvoir bénéficier d'une formation adéquate à la fin de leur contrat qu'il leur permettra d'obtenir plus facilement un emploi. Il va de soi que ces art.60 ne remettent pas en cause les acquis sociaux et la qualité de l'emploi de ce secteur.

● Sensibilisation aux problématiques des personnes âgées et lutter contre leur sentiment d'insécurité. Dans ce cadre, nous pensons qu'il faut mener des campagnes de sensibilisation envers les autres générations, lutter contre l'indifférence et la maltraitance, et généraliser au sein des communes des cours d'auto-défense spécialisés pour les personnes-âgées. On pourrait également créer des espaces de rencontre favorisant l'inter-générationelle.
● Développer un réseau communal de maison de repos ainsi que des logements communautaires adaptés pour les personnes âgées indépendantes. Nous proposons également d'adapter le parc des logements sociaux.


Nous pensons que l'action sociale reste une priorité socialiste et que nous devons obtenir les moyens nécessaires à la réalisation de cette politique. C'est pourquoi en région bruxelloise, il est impératif de renégocier le budget de la Commission communautaire française.