09 mars 2011

Nouveau site de la FBJS et campagne Jeunes et Emploi

Le site de la FBJS migre vers une nouvelle adresse : www.jsbxl.be !

Pour découvrir le nouveau site de la FBJS, cliquez ici !

Vous y découvrirez toutes les informations concernant la campagne des jeunes socialistes bruxellois "Jeunes et Emploi" sur le nouveau site. Prendre connaissance des positions de la FBJS. Et télécharger les affiches de la campagne.




Rendez-vous sur www.jsbxl.be ! 

22 février 2011

Les Jeunes Socialistes bruxellois solidaires avec la jeunesse d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient en lutte!




Communiqué de presse de la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes

Les Jeunes Socialistes bruxellois solidaires avec la jeunesse d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient en lutte!



La Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes (FJBS) suit avec attention les mouvements révolutionnaires qui sont actuellement en cours dans les pays arabes et en Iran.

La FBJS tient à exprimer sa solidarité avec une jeunesse qui a cessé d'avoir peur de l'oppression et qui s'est levée pour ne plus avoir à ployer sous le joug dictatorial qui courba leurs parents et grands-parents. La FBJS espère que la dynamique actuelle constituera l'amorce d'un processus irréversible de démocratisation qui garantira un avenir porteur d'émancipation pour les peuples du monde arabo-musulman.

A l'instar des masses mobilisées qui sont en train d'écrire l'Histoire en battant le pavé dans les rue de Tunis, du Caire et d'ailleurs, la FBJS aspire à ce que, de la Mer méditerranée au Golfe Persique, le vent révolutionnaire qui souffle aujourd'hui emporte à jamais tous les tyrans. L'espoir est grand que Ben Ali et Moubarak ne soient que les premiers d'une longue série de dictateurs déchus et le prélude à l’avènement généralisé de gouvernements démocratiques.

La FBJS rappelle la responsabilité énorme des pays occidentaux en ce qui concerne l'oppression à laquelle ont été soumises les populations aujourd'hui insurgées. Dès l'instant où leurs chaines coloniales furent brisées, l'occident impérialiste n'a eu de cesse de river de nouveaux fers à ces jeunes états qui -dans le monde arabo-musulman comme ailleurs dans le tiers-monde - avaient, parfois de haute lutte, acquis leur indépendance. Le soutien inconditionnel de Washington, Paris, Londres et même Bruxelles à des dirigeants plus préoccupés, outre de leur enrichissement personnel, par la défense des intérêts occidentaux que par la prise en compte des aspirations légitimes de leur peuple constitue une irréparable infamie.

L’actuelle onde de choc contestataire dans les pays arabes offre une opportunité inespérée aux anciennes puissances coloniales d’apporter des aménagements majeurs à leurs relations diplomatiques avec les états de la région. Puisse l’ampleur de colère des masses contre les dictateurs soutenus pendant tant d’années par des puissances étrangères contraindre ces dernières à remette en question leurs politiques néocoloniales !

La FBJS demande au Parti Socialiste de mettre tout en œuvre pour que le Ministre des Affaires Etrangères Steve Van Ackere positionne clairement la Belgique parmi les nations qui s’opposent fermement à la répression brutale des soulèvements populaires que divers autocrates vacillants sont en train de mettre en place.

La où en Egypte comme en Tunisie- et peut être bientôt ailleurs –où le renversement par les masses insurgées des despotes qui les opprimaient ouvre de nouvelles perspectives de changement économique et sociétal, la FBJS appelle à ce que la Belgique s’engage à soutenir activement une transition démocratique portée par l’ensemble des forces sociales et politiques d’états qui sont peut être en train d’accéder à leur seconde indépendance.




Plus d’information : Matthieu Degrez – infosFBJS@gmail.com – 0472/60.46.33

12 février 2011

Pour un retrait des troupes belges d’Afghanistan

Motion de la FBJS

Pour un retrait des troupes belges d’Afghanistan


Le 19 mars 2010, le gouvernement belge, aujourd’hui démissionnaire, a décidé de façon unilatérale de prolonger l’engagement des troupes belges en Afghanistan jusqu’à la fin de l’année 2011. Cette décision capitale a été prise uniquement par le Conseil des ministres sans qu’il n’y ait eu au préalable un débat parlementaire ou même public.

Pour motiver cette décision, le ministre des Affaires étrangères, Steven Vanackere, a déclaré qu’une stratégie de sortie ne peut être liée à un calendrier, mais seulement à des résultats. Et le Premier ministre, Yves Leterme d’ajouter que les objectifs à atteindre en Afghanistan sont : sécurité, stabilité, bonne gouvernance, ordre et État de droit. Encore tout récemment, c'est notre Ministre de la défense De Crem qui s'en est allé suggérer lui-même, en contournant délibérément le Premier Ministre et le Ministre des Affaires étrangères, à la secrétaire d'Etat à la défense Hillary Clinton, le renforcement de la participation belge à la force internationale d'assistance à la sécurité (ISAF), dirigée par l'OTAN en Afghanistan. Compte tenu de l'attitude plus que critiquable du Ministre sortant de la Défense, la FBJS considère par ailleurs qu'il ne dispose plus de la crédibilité nécessaire à l'entame d'un second mandat.

Ces déclarations ne tiennent absolument pas compte du résultat catastrophique de 9 ans de guerre en Afghanistan. Il est paradoxal que les combats n’aient fait que renforcer l’insurrection de groupes armés afghans, y compris ceux des Talibans. Le bilan est aussi très lourd pour la population afghane avec près de 10 000 victimes civiles depuis 2001. La présence de plus de 150 000 militaires de l’OTAN a conduit à une extension du conflit à tout le pays et à la région, notamment au Pakistan.

Avec un tel bilan, n’est-il pas irresponsable de la part du gouvernement belge de décider de maintenir les 626 soldats belges et les 6 avions de combat F-16 ainsi que de faire peser sur le contribuable belge le coût de près de 110 millions d’euros rien que pour l’année 2010 ?

Des leçons doivent être tirées de ce bilan et un changement de cap qui vise une solution politicodiplomatique au  conflit doit être décidée par le gouvernement belge. Il est nécessaire que toutes les parties concernées, afghanes ou étrangères, engagent des pourparlers de paix afin de proposer rapidement une alternative stable à la situation actuelle, impliquant le retrait des troupes occidentales. Nous considérons que cette guerre doit prendre fin et que les troupes belges doivent se retirer d’Afghanistan. La population afghane doit pouvoir prendre son avenir en main pour instaurer un État démocratique qui mènera à une politique de développement au bénéfice de tous. La contribution des pays donateurs, y compris celle de la Belgique, doit viser uniquement le développement du pays et soutenir la société civile afghane seule à même d’identifier les besoins de sa population.

C’est pourquoi, la FBJS exige le retrait des troupes belges mobilisées en Afghanistan.

03 février 2011

Pour un enseignement supérieur financé à hauteur de ses besoins afin d’en assurer la qualité et l’accessibilité

Motion de la FBJS

 
Pour un enseignement supérieur financé à hauteur de ses besoins afin d’en assurer la qualité et l’accessibilité



Introduction

La FBJS, par l’entremise de son groupe de travail « enseignement » (2008-2009), avait élaboré toute une série de propositions pour le programme du Parti Socialiste. Certaines ont été prises en considération tant dans le programme que dans la déclaration de politique gouvernementale de la Communauté française.
Aujourd’hui, il semble opportun de construire une réflexion complémentaire en y intégrant divers éléments d’actualité notamment sur les questions spécifiques à l’enseignement supérieur. Cette compétence étant du ressort d’un ministre socialiste, il semble naturel pour la FBJS de lui proposer d’être l’un des relais de ses revendications.

Financement

Alors que le débat sur la réforme de l’Etat et sur les nouveaux transferts de compétences est sur la table, les francophones devraient porter des revendications concrètes qui puissent permettre de rencontrer avec une approche progressiste les nouveaux défis liés au futur paysage institutionnel.

La dotation TVA constitue le principal montant transféré du fédéral vers les communautés. Elle est censée couvrir les dépenses d’enseignement. Elle n’évolue pas en fonction des recettes perçues mais est liée à certains paramètres d’ajustement et d’indexation. La clé de répartition du socle historique de cette somme entre les communautés est le nombre d’enfants de 6 à 18 ans. Le refinancement de la Communauté française de 2001 a prévu le transfert d’un montant complémentaire qui est réparti en fonction de la contribution régionale à l’IPP. En vue de rencontrer les besoins réels des entités fédérées, il serait opportun de revenir à une clé globale liée au nombre d’élèves scolarisés. Afin de promouvoir des politiques de libre accès dans chacune des communautés, on devrait même envisager d’allonger ce délai jusqu’à 25 ans. Cela permettrait de rencontrer spécifiquement les besoins en matière d’enseignement supérieur de chacune des communautés.
Dans une volonté de soutenir mais aussi de « responsabiliser » les communautés qui investissent dans l’éducation et la formation tout au long de la vie, il faudrait envisager la possibilité de transférer une partie des montants des fonds sectoriels « formation tout au long de la vie » vers les établissements d’enseignement supérieur (en ce compris l’enseignement supérieur de promotion sociale) en fonction des actions qu’ils mènent en la matière, tout en maintenant le contrôle global des interlocuteurs sociaux sur ces masses financières.
Par ailleurs, dans une optique de rencontre des besoins réels, il importe de maintenir le financement des établissements d’enseignement supérieur en fonction du nombre d’étudiants. Une mesure progressiste en matière de financement des institutions d’enseignement supérieur pourrait être d’introduire dans la clef de répartition des allocations octroyées aux universités une pondération qui soit fonction de l’origine socioéconomique des étudiants en vue de dégager des moyens pour favoriser une politique sociale volontariste.

Pôles

La FBJS rappelle son attachement à un enseignement supérieur de proximité, qui permet une accessibilité géographique. Cependant, le développement d’une telle offre ne peut se faire au détriment d’une région. Ainsi, le renforcement de l’offre dans le Hainaut est clairement bénéfique en termes de réduction des inégalités face à l’enseignement supérieur, cependant elle ne peut aboutir en un appauvrissement de l’offre en Région bruxelloise ! Dans cette optique, le maintien, sous l’une ou l’autre forme, de l’académie Bruxelles-Wallonie construite aujourd’hui autour de l’ULB et de l’Université de Mons s’avère nécessaire.
En matière de rationalisation de l’enseignement (en ce compris le supérieur), la seule mesure logique et efficace serait la fusion des réseaux et l’organisation d’un enseignement officiel et public.
Les perspectives actuelles, qui permettent d’augurer de l’isolement de la seule Université libre de Bruxelles sur la région bruxelloise, sont à ce niveau totalement inacceptables.

Formation des enseignants

La FBJS considère qu’il est fondamental de garantir la qualité de la formation des enseignants. Cependant, cette qualité passe avant tout par un renforcement du taux d’encadrement, par l’utilisation de méthodes pédagogiques adaptées et par un suivi renforcé des stages. A ce niveau, il est crucial de garantir que les places de stages soient organisées de manière centralisée et sans discrimination liée aux origines socio-économiques et socioculturelles des enseignants en formation.
Ces mesures doivent être prioritaires par rapport à un allongement des études dont l’efficacité en termes de qualité de formation est loin d’être démontrée. Par contre, il est démontré qu’un rallongement des études renforce les mécanismes de reproduction des inégalités socio-économiques et socioculturelles.

Tests d’aptitudes indicatifs ou non

Le débat sur la pertinence d’un test d’aptitudes aux études supérieures (indicatif et/ou orientant) refait surface. Il est clairement établi qu’un test d’entrée aux études – même indicatif – agit comme un filtre à l’accès qui discrimine les étudiants issus des classes populaires. Une telle mesure ne peut donc être envisagée par les progressistes et a fortiori par le Parti Socialiste.
Si un problème de « prérequis » à l’enseignement supérieur doit être diagnostiqué, il réside clairement dans les différences entre les institutions d’enseignement obligatoire : plutôt que de mettre en place des mesures discriminatoires comme un test d’entrée, il convient de donner à tous les établissement secondaires les moyens leur permettant d’assurer un enseignement de qualité. A ce niveau, le PS a initié lors de la précédente législature une série de mesures porteuses, c’est à n’en pas douter dans leur renforcement qu’il faut investir la priorité politique.
En matière d’orientation, il est plus que jamais crucial de garantir que celle-ci soit la plus objective possible : en effet, vu l’avènement d’un « marché européen » de l’enseignement, publicité et marketing deviennent bien souvent les seuls types d’informations que les futurs étudiants reçoivent. Une structure publique et centralisée d’orientation, clairement indépendante des lobbys patronaux, constitue la réponse la plus appropriée en vue d’outiller l’étudiant quant à son choix d’études.

Conclusions

L’enseignement supérieur de la Communauté française de Belgique demeure l’un des plus inégalitaires en Europe. Grâce à l’action du PS, une série de mesures essentielles pour démocratiser notre enseignement supérieur ont cependant été prises (gratuité du minerval pour les boursiers, mise à disposition des syllabi, renforcement de l’encadrement du BA1 en Médecine). Néanmoins, il reste beaucoup de chemin à parcourir pour démocratiser l’enseignement supérieur. Les pistes que nous avons développées dans cette motion ainsi que dans les conclusions des travaux du GT Enseignement de la FBJS (2008-2009) constituent à cet égard des éléments de prospection pour le Ministre en charge de l’enseignement supérieur et, plus largement, pour le Parti socialiste.


Pour plus d'information : infosFBJS@gmail.com

Assemblée Générale de la FBJS

Camarades, Ami(e)s,


Nous vous invitons à venir participer à notre première Assemblée Générale de l'année. Une année 2011 qui s'annonce déjà très riche et dynamique pour notre Fédération.



Quand? Ce mercredi 9 février à 19h

Où ? A la Maison de la Solidarité, rue des Glands 31 à Forest.



L'ordre du jour et documents sur simple demande à infosFBJS@gmail.com !

Merci aux JS de Forest qui nous reçoivent pour notre première Assemblée de l'année 2011! Venez nombreux!!!

Fraternellement,


La FBJS

27 janvier 2011

GT de la FBJS "Inégalités et Exclusion"

Nous sommes très heureux de vous inviter à la deuxième réunion du GT « Inégalités et exclusion » de la FBJS, qui aura lieu le mercredi 2 février 2011 à 18h30 (adresse à demander à infosFBJS@gmail.com).


Cette réunion sera dédiée à notre premier grand sujet de l’année, la situation des jeunes chômeurs bruxellois et les politiques d’activation (chasse aux chômeurs).

Nous consacrerons la première partie la réunion à dialoguer avec trois invités, représentants du monde associatif :

- Wouter Vanaelst, animateur aux Jeunes-FGTB Bruxelles
- Arnaud Lismond, Président du CSCE (Collectif Solidarité Contre l'Exclusion) et,
- Yves Martens, animateur de la Plate-forme contre le plan de chasse aux chômeurs et pour la création d’emplois de qualité.

Pour la seconde partie la réunion, nous nous retrouverons entre militants de la FBJS pour faire émerger de premières propositions, en vue de l’AG du 9 février.

Si le sujet de cette très stimulante réunion vous intéresse et que vous avez des choses à dire, mais que vous ne savez pas vous rendre à notre réunion, n’hésitez pas à envoyer vos suggestions, questions et propositions.

Le compte-rendu de la première réunion peut vous être envoyé sur demande à infosFBJS@gmail.com !
Une dernière info et non des moindres, un repas sera prévu pour les participants au GT, n’hésitez pas par contre à apporter quelque-chose à boire si le cœur vous en dit :)

Rendez-vous, en nombre, le 2 février !



Pour les coordinateurs du GT Inégalités et exclusion de la FBJS : Claire et Renaud


Plus d'information : infosFBJS@gmail.com

24 janvier 2011

Pas de Gouvernement antisociale



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Et découvrez le communiqué de presse des Jeunes FGTB sur leur site en cliquant ici.


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18 janvier 2011

Le Journal Ensemble !

Pour l'information du plus grand nombre, le 36ème numéro du journal de la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes, publié en novembre/décembre 2010 :


12 janvier 2011

Solidarité avec les mouvements sociaux et populaires en Tunisie et Algérie

Communiqué de presse de la FBJS - Bruxelles, 12 janvier 2011



04 janvier 2011

Une très bonne année 2011 de la part de la FBJS