29 avril 2007

Pour que la fête du travail soit aussi celle des travailleurs sans emploi - Action de la FBJS ce lundi 30 avril à 11h


HOMMAGE AU CHÔMEUR INCONNU !

En cette veille de 1er mai, jour de la Fête du Travail, la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes (FBJS) tient à mettre le doigt sur les incohérences du discours du patronat organisé et sur certaines contre-vérités.

La Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) ne cesse de répéter continuellement la même litanie de plaintes et de revendications. Celles-ci vont toujours dans le même sens : il faut diminuer les cotisations sociales patronales, il faut assouplir le droit du travail, il faut « libérer » l’esprit d’entreprise,…

Face à ce discours caricatural, la FBJS tient à rappeler que :

· Le patronat insiste continuellement sur la « modération salariale pour maintenir notre compétitivité ». Or, que constate-t-on concrètement ? Que les travailleurs belges sont parmi les plus productifs en Europe, que la compétitivité de nos entreprises n’est globalement pas mise en péril et que les rémunérations des dirigeants d’entreprise augmentent de manière exponentielle !!!

· Le patronat a mené un véritable combat idéologique visant à supprimer la durée de carrière. Or, que constate-t-on concrètement ? Que lors de restructurations d’entreprises (VW Forest et Arjo-Wiggins pour les plus récentes), le patronat lui-même fait appel aux prépensions dans le cadre de plans sociaux … Cherchez l’erreur !!!

· Le patronat n’a toujours pas atteint l’objectif de 1,9 % de la masse salariale consacré à la formation des travailleurs. Et cela bien que la déclaration commune des partenaires sociaux du 27 mars 2006 précise que « l’investissement dans la formation, la recherche et l’innovation revêtent une importance au moins égale à celle d’une maîtrise des coûts salariaux et d’une diminution de cotisations patronales ». Le patronat a la mémoire courte !!!

· Le patronat parle continuellement de « métiers en pénurie » et se plaint de la prétendue pénurie de main d’œuvre pour certaines « foncions critiques ». Mais que proposent les employeurs ? Des contrats précaires, des emplois mals rémunérés, des perspectives de formation professionnelle et technique souvent inexistantes,…


Afin de mettre en exergue la part de responsabilité des patrons dans le contexte de chômage persistant la FBJS a décidé d’allumer symboliquement la flamme au chômeur inconnu en ce 30 avril.

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