22 décembre 2006

GT droit des étangers, environnement et intégration sociale et logement

Bonjour à toutes et à tous,

Aurore et moi avons le plaisir de vous inviter à vous joindre à nous pour une réunion conjointe des GT droits des étrangers et environnement.

Cette réunion aura lieu au local de la FBJS, 120 rue de Laeken, le jeudi 28 décembre à 18h30.

Si vous souhaitez participer à un des deux (ou aux deux!) GT, pourriez-vous nous envoyer un mail (Aurore : aurore.gilson@yahoo.fr, Quentin : qmages@yahoo.fr) afin que nous puissions vous envoyer une note préparatoire?

Par ailleurs, la deuxième réunion relative au GT intégration sociale et logement aura lieu le même soir, au même endroit, à 20h, avec Siham (sihamlaarissi@yahoo.fr) et Renaud Maes (rmaes@ulb.ac.be) comme responsables. N'hésitez pas à les contacter.

En espérant vous y voir nombreux

Passez de bonnes fêtes

Quentin

21 décembre 2006

Communiqué de presse de la FBJS

Les travailleurs de VW Forest iront-ils purger leur double peine dans une cellule de l’emploi ?

La Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes a pris connaissance avec indignation des propos de Guy Verhofstadt sur l’accord social trouvé chez VW Forest. Le premier Ministre, après avoir fustigé la décision de VW de mettre plusieurs milliers de travailleuses et de travailleurs à la rue et exprimé son soutien à leurs familles, a pris le parti d’appliquer strictement le funeste Pacte des générations, et donc de mettre une pression supplémentaire sur des personnes déjà durement touchés par ce qu’on est en droit de qualifier de violence économique.

Ainsi, alors qu’aucune explication ne sera demandée aux actionnaires qui ont décidé de licencier plusieurs milliers de travailleurs, ces derniers devront justifier, à cinquante ans passés, une recherche active d’emploi et une volonté ferme de reconversion. Déjà pénalisés par la perte de leur emploi, en dépit des sacrifices professionnels consentis des années durant, les travailleurs de l’usine forestoise devront connaître les affres de la cellule de l’emploi. Il ne s’agit ni plus ni moins que de l’application d’un véritable double peine à l’encontre des travailleurs!

Sans aucun doute, Guy Verhofstadt vient de rappeler à ceux qui l’auraient oublié, pourquoi il était jadis affublé du sobriquet de « baby Thatcher ». Quelques jours après avoir, lors du congrès du VLD, proposé d’affecter les chômeurs de longue durée à des travaux d’intérêts généraux, le « grand bleu » vient d’illustrer la persistance d’une différence réelle entre la Droite et la Gauche.

La FBJS demande au Parti Socialiste et en particulier à son chef de file au gouvernement fédéral, Laurette Onkelinx, d’œuvrer à la concrétisation d’un accord social le plus avantageux possible pour les travailleurs de VW Forest sans oublier les sous-traitants.

Concomitamment, la FBJS demande à Charles Piqué d’utiliser tout son poids de Ministre-président bruxellois afin que le ministre régional de tutelle, Benoît Cerexhe, remette au gouvernement fédéral une évaluation positive du plan social de VW Forest.

Enfin, la FBJS demande au PS de considérer le retrait des dispositions relatives aux prépensions dans le cadre des restructurations contenues dans les lois appliquant le Pacte des générations comme une de ses priorités politiques. Au regard de ce qui se passe à VW Forest, il semble évident que le maintien de telles dispositions aura pour incidence d’accentuer le caractère dramatique des licenciements collectifs. Il est essentiel que le PS se positionne clairement sur cet enjeu en vue de la campagne électorale qui s’annonce.

CP circulaire PLP41-la FBJS est signataire (et l'appel à singatures reste ouvert).

Plate-forme de réaction à la circulaire PLP41
55 rue du Président, 1050 Bruxelles

Communiqué de presse du 21 décembre 2006


Les projets de protocoles PLP41 « police et école » arrivent :

Dénonce et tais-toi ?

Les dérives sécuritaires liées à l’application de la PLP41 dénoncées par la Plate-forme lors de sa conférence de presse du 06 décembre dernier sont en train de se réaliser. Certains projets de protocoles soumis aux écoles sont effrayants. Ils ne se contentent pas de mettre un cadre légal sur des pratiques de collaboration déjà existantes, ils visent la transformation radicale des acteurs scolaires en auxiliaires de police. Ce 20 décembre, quelques représentants parmi les signataires de la réaction « l’école mariée de force à la police ? » ont été informer la Ministre Arena du contenu de ces protocoles. Surprise totale des représentants de la Ministre de l’Enseignement.

Très récemment, la Plate-forme de réaction à la circulaire PLP41 a pris connaissance du projet de protocole que la zone de police Bruxelles-Midi soumet en ce moment même aux écoles primaires et secondaires. Voici quelques engagements proposés aux écoles :
Le protocole s’applique aux faits répréhensibles, à l’absentéisme ainsi qu’au décrochage scolaire. Madame la Ministre avait dit « transformer la police locale en gestionnaire du décrochage scolaire ou encore faire endosser aux responsables d’établissements un rôle de délateur zélé, c’est une dérive à éviter ». Il lui faut par conséquent, via une circulaire, baliser clairement les échanges d’informations sur ce sujet;
Les écoles s’engagent à signaler à la personne de contact de la police locale les faits répréhensibles graves commis par les élèves seuls ou en groupe. En l’absence de définition claire et précise des « faits graves », l’école deviendra bien le « délateur zélé » de la police même pour des faits survenus hors de l’école dont elle aurait connaissance ou des faits antérieurs à l’arrivée de l’élève. Pensons aux jeunes qui sont passés en IPPJ, quelle école en voudra encore ?;
Les écoles s’engagent à informer à temps la police locale lorsque la sécurité et la protection des élèves est en question. Soulignons bien que les écoles DEVRONT informer la police. Contrairement à ce que prétend le ministre de l’Intérieur, l’école abdique de son pouvoir de gérer ce qui se passe en son sein;
Les écoles s’engagent à autoriser la police à mener des actions préventives dans l'établissement scolaire. Même remarque : une fois ce protocole signé, la police aura les mains libres pour mener comme elle l’entend des opérations préventives qui ne sont, à ce stade, absolument pas définies. Soulignons toute la confusion des rôles inscrite d’emblée dans ces actions entre le personnel éducatif et les policiers;
Les écoles s’engagent à ne faire aucune communication vers les médias au sujet des actions entreprises à l'école sans une concertation préalable avec les partenaires du protocole... Les partenaires et cosignataires de ce protocole sont : les bourgmestres, le Procureur du Roi Pol De Gryse et les chefs de corps de la zone de police. Avant même la mise en application, il est prévu que les écoles soient muselées…

Toute école qui s’engage à remplir de telles obligations vis-à-vis de la police verra ses initiatives pédagogiques ainsi que ses missions éducatives passer au second rang. En effet, ce sera bel et bien, quoiqu’en dise Monsieur Dewael, la police qui aura l’initiative à l’école.

Ce protocole sera proposé à la signature des établissements primaires et secondaires de la Zone Midi et sera ensuite étendu à l’ensemble de l’arrondissement judiciaire de Bruxelles. Le poids institutionnel des « partenaires » de l’école (soit le chef de zone, le Bourgmestre et le Procureur du Roi) implique une très forte pression sur chaque école individuellement pour qu’elle s’engage à signer ce protocole.

Informé hier matin, le Cabinet de Madame la Ministre de l’Enseignement a été sous le choc. Il semble que de tels protocoles ne soient "pas acceptables" pour reprendre les termes de Monsieur Pelosato, chef de cabinet. Alors même que la Ministre vient d’envoyer ce 20 décembre, mais seulement aux écoles secondaires, une circulaire pour les informer de l’existence de la PLP41, il semble déjà que, pour utile que soit cette initiative, elle ne soit pas suffisante au vu du contenu précis des protocoles soumis au monde scolaire. Le Cabinet a donc proposé à la Plate-forme de se revoir en janvier pour entendre nos suggestions sur une nouvelle circulaire mettant en avant toutes les structures de prévention de décrochage existantes que ce soit au niveau de l'école, de la commune et même des structures d'Aide à la Jeunesse. Circulaire qui prendrait une position "plus marquée", selon les termes de Toni Pelosato, par rapport à la PLP41.

Le monde scolaire a besoin impérativement d’un rappel des dispositifs éducatifs existants à sa disposition et d’une hiérarchisation claire des moyens à mettre en œuvre AVANT l’intervention des forces de l’ordre. Il ne peut, non plus, être question que la police ait toutes latitudes pour mener des « actions préventives » non définies (des fouilles avec chiens ont déjà été décrites comme « opérations préventives »). L’intervention de la police dans les écoles pour des cas graves existait bien avant la PLP41 et ne doit pas être remise en cause. La plate-forme soutient une intervention de la Ministre qui cadre et limite le rôle de la police. Pour que l’éducatif garde la main.

20 décembre 2006

... et fin

Visite au Parlement Européen-suite...





19 décembre 2006

GT Emploi

Chères Camarades, Chers Camarades,

A l'approche des élections fédérales du printemps 2007, la Fédération Bruxelloise de Jeunes Socialistes - FBJS a décidé de tenir des groupes de travail sur différentes problématiques qui seront cruciales lors du scrutin national.

L'un de ceux-ci abordera les thèmes relatifs à l'Emploi. (VW, emploi des jeunes, conditionnement des aides accordées aux entreprises, chasse aux chomeurs, simplification administrative pour travailleurs étrangers,... )

La réunion du Groupe de Travail aura lieu le jeudi 21 décembre 2006 à 18h30.
Attention le local sera occupé par le GT institutionnel donc nous vous proposons de nous retrouver à 18h30 au local de la FBJS afin de nous réunir dans un café alentour.
Il est donc indispensable de confirmer votre présence en envoyant un mail à Guéric (gueric.bosmans@ brutele.be) ou à Gihene (gb_1190@yahoo. fr)

En espérant vous voir nombreux,
salutations fraternelles,
Guéric et Gihene

13 décembre 2006

15 décembre : Italian's Spaghetti Bar chez les JS de Schaerbeek

Chers camarades,

Il est temps re-faire une petite fête ensemble!La section et les Jeunes Socialistes de Schaerbeek vous convient à l'Italian's Spaghetti Bar! Une soirée sympathique, avec un bon spaghetti bolognaise (hachés veau et boeuf!) et une ambiance musicale.

Parcourez donc l'invitation ci-jointe, qui vous donnera toutes les informations pratiques indispensables au bon déroulement de la soirée ;-)

C'est le début d'une nouvelle ère d'activités dans notre local, sauvé en 2007 par l'investissement personnel de nombreux camarades. La prochaine activité est programmée le dimanche 27 janvier, nous petit-déjeunerons ensemble.

A très bientôt,
Catherine Moureaux,
JS de Schaerbeek.




Invitation

Italian’s Spaghetti Bar, le Vendredi 15 Décembre 2006
A partir de 18h, rue Rubens n° 1
Prévente : 4 € / Sur place : 5 €


Chers amis et sympathisants,

La section PS de Schaerbeek et les Jeunes Socialistes de Schaerbeek ont le plaisir de vous inviter à l’Italian’s Spaghetti Bar, organisé le vendredi 15 Décembre 2006 au local de la section. Cette nouvelle occasion de nous rassembler dans une ambiance musicale et festive debutera à 18 h.
Trois services seront assurés tandis que le bar restera à votre disposition tout au long de la soirée. Cette soirée se place également dans le cadre des actions de soutien visant à conserver le local de la section l’année prochaine. D’autres sont à venir afin que la Maison du Peuple reste à notre disposition à tous.

En espérant vous y rencontrer, recevez nos salutations cordiales,

Le PS de Schaerbeek.


Réservez votre spaghetti bolognaise (hachés de veau et bœuf) en achetant une prévente (4€ au lieu de 5€ sur place) ! Pour cela, contactez Catherine: 0494/37.92.80 ou Malika : 0473/97.67.54 . Les préventes seront aussi en vente au local ce lundi soir de 18h30 à 20h30.

Section PS de Schaerbeek, rue Rubens, 1, 1030 Schaerbeek - www.psschaerbeek.be

GT institutionnel

Chères Camarades, Chers Camarades,

A l'approche des élections fédérales du printemps 2007, la Fédération Bruxelloise de Jeunes Socialistes - FBJS a décidé de tenir des groupes de travail sur différentes problématiques qui seront cruciales lors du scrutin national.

L'un de ceux-ci abordera les thèmes relatifs à l'institutionnel. L'avenir de notre Etat et de ses organes le composant vous intéresse, vous fait peur ou vous donne envie d'agir ? Venez-en débattre avec nous.

La réunion du Groupe de Travail coordonné par Cédric Libert et moi- même se tiendra le jeudi 21 décembre 2006 à 19h au local de la FBJS (120 rue de Laeken à 1000 Bruxelles).

N'hésitez pas à confirmer votre présence en envoyant un mail à Cédric (cedriclibert@gmail.com) ou à moi (cordo@skynet.be)

En espérant vous voir nombreux, salutations fraternelles,

Cédric Libert et David Cordonnier

07 décembre 2006

GT Fiscalité; Intégration sociale et logement; Santé et éthique

Camarades,

L'assemblée générale qui s'est tenue ce 4 décembre a décidé de mettre en place des groupes de travail.

Les premières dates proposées sont:

12 décembre à 19h : GT Fiscalité. Responsables: Carlos Crespo (mailto:crespoxc@hotmail.com) et Jonathan Couvreur (mailto:jcouvreur@dupuis.irisnet.be)

14 décembre à 20h: GT l'Intégration sociale et le logement. Siham Laarissi (mailto:sihamlaarissi@yahoo.fr) et Renaud Maes (mailto:rmaes@ulb.ac.be)

20 décembre à 18h: GT Santé et éthique: Adel Kartout (mailto:akartout@yahoo.fr) et Catherine Moureaux (http://fr.f268.mail.yahoo.com/ym/Compose?To=catmoureaux@hotmail.com&YY=87053&order=down&sort=date&pos=0)

Si vous souhaitez participer à un ou plusieurs GT, pourriez vous vous inscrire auprès des responsables de GT afin de recevoir par email une note préparatoire.

Salutations fraternelles.

Pour la FBJS,
Adel Kartout
Secrétaire Général

Groupes de Travail de la FBJS

Chères camarades, chers camarades,

Comme vous le savez, les élections législatives approchent. C’est pourquoi la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes a décidé d’organiser plusieurs groupes de travail sur différentes thématiques dans le but d’élaborer nos positions et de préparer des propositions que nous soumettrons au Parti pour les intégrer dans son programme.

Les thèmes qui ont été définis sont l’intégration sociale, l’emploi, la santé, l’environnement, l’international, l’institutionnel, la fiscalité et les questions liées au droit d’asile/des étrangers.

Des posts suivront pour vous indiquer les modalités pratiques des différents GT. N’hésitez pas à confirmer votre présence au(x) coordinateur( s).

Nous espérons vous y voir nombreux,

Pour la FBJS ,
Aurore Gilson
Présidente

06 décembre 2006

Manifestation en soutien aux travailleurs de VW le 02 décembre 2006 - Les photos II



Manifestation en soutien aux travailleurs de VW le 02 décembre 2006 - Les photos!





Visite au Parlement Européen


A l'invitation de nos camarades-parlementaires européens (Philippe Busquin, Alain Hutchinson, Véronique De Keyser et Marc Tarabella), nous avons participé le 30 novembre à une journée d’information au Parlement européen.

Encore merci à eux pour cette journée très intéressante!

04 décembre 2006

Activité des ES de l'ULB

Un message de nos camarades des Etudiants Socialistes de l'ULB:

Chers camarades étudiants, chers membres, chers amis,
Vous êtes tous invités à notre soirée "Anciens-Nouveaux spéciale Taboulé" ce mercredi 13décembre à partir de 18h au Cercle des Etudiants Socialistes de l'ULB. (Avenue Buyl 135, NDLR).
Le Taboulé commencera à être servi vers 19h-19h30.

C'est l'occasion de se voir, de discuter et de bien faire la fête.
Le Prix n'est pas une participation aux frais puisque ce sont les ES qui fournissent la nourriture!!!Ce sera donc 8 euros de prix de soutien pour renflouer les finances du Cercle ;-)
Dites-moi le plus vite possible si vous venez ( et à combien!! ).Portez-vous à merveille d'ici là,

A très bientôt,
Alexandre

Soyons nombreux à les soutenir à cette occasion.

27 novembre 2006

Manifestation du 2 décembre!

Le rendez-vous est fixé samedi 2 décembre à 9h30 au pied de la tour des pensions (gare du Midi), derrière les drapeaux du MJS!
Tous solidaires avec les travailleurs de Forest, pour des emplois de qualité!

24 novembre 2006

Appel à manifester le 2 décembre 2006



Camarades,

Suite aux licenciements massifs décidés brutalement par la direction de Volkswagen, le Mouvement des Jeunes Socialistes lance un appel à participer à la manifestation internationale qui aura lieu à Bruxelles le 2 décembre 2006 en soutien à tous les travailleurs concernés par la réduction des effectifs (et la fermeture future?) de l'usine VW de Forest.

La FBJS, solidaire des travailleurs de VW Forest

A l’annonce du licenciement de plus de 4.000 travailleurs de l’usine Volkswagen à Forest, la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes (FBJS) exprime sa solidarité avec les travailleurs de cette unité de production et leur famille.
Elle apporte également son soutien à toutes celles et ceux qui auront à souffrir indirectement de la décision de la direction allemande du groupe de délocaliser la production de la « Golf », et dont le nombre pourrait tourner autour de 8.000 personnes.

Pour la FBJS, la décision de licenciement, prise en dépit de performances de productivité supérieures à celles d’autres usines du groupe, est un exemple flagrant de ce que le renoncement des travailleurs à leurs acquis sociaux et la marche forcée vers un marché du travail toujours plus flexible organisée par le Gouvernement ne constituent pas des mesures pertinentes pour garantir la sauvegarde de l’emploi dans une économie globalisée.

Alors que la situation est critique, l'Union européenne démontre une fois encore son incapacité à assurer la protection des travailleurs contre les effets des politiques néo-libérales mises en oeuvre sous son impulsion.

La FBJS est convaincue que, dans un monde ou les entreprises ne connaissent plus de frontières, la solidarité entre les travailleurs et la défense de leurs droits doivent, elles-aussi, s’organiser au niveau international. Les organisations syndicales doivent refuser de jouer le jeu libéral de la mise en compétition des travailleurs au sein d’un même groupe et parvenir à transcender la défense des intérêts locaux, à commencer au niveau de l’entreprise.

Dans cette logique, les gouvernements, et particulièrement ceux auxquels participent des partis socialistes ou sociaux démocrates, doivent également coordonner leurs efforts pour garantir la défense des emplois européens et la création de nouveaux emplois stables et de qualité.

En conséquence de quoi, la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes :

1. assure les travailleurs de VW Forest de sa solidarité et s'negage à mener à leur coté le combat politique nécessaire à la défense de leurs droits et et à la sauvegarde de leurs intérêts;

2. appelle la Confédération Européenne des Syndicats à coordonner des actions dans l’ensemble des implantations européennes du groupe Volkswagen. Afin de dépasser les clivages nationaux, la FBJS exhorte la CES à adopter le système d'affiliation individuelle directe;

3. revendique la création d'un salaire minimum européen lié à l'évolution des salaires et aux prix à la consommation, la réduction du temps de travail à hauteur d'un maximum de 35h par semaine (calculé sur une période strictement hebdomadaire) et l'harmonisation fiscale utilisant les meilleurs standards comme objectif. Toujours plus de flexibilité pour toujours moins de sécurité, est-ce là la flexsécurité tant vantée par les leaders européens?


4. appelle le Gouvernement belge :
- à prendre les mesures nécessaires à l’égard du groupe Volkswagen afin d’obtenir la révision de la décision de licenciement ;
- à défaut d'obtenir le retrait de cette décision, à prendre les mesures nécessaires pour s'assurer que le groupe VW rembourse l'ensemble des aides, subventions, exemptions fiscales, etc. dont il a pu bénéficier depuis son implantation sur le site de Forest, et à affecter ce montant au financement d'un fonds de soutien à l'ensemble des travailleurs touchés directement ou indirectement par la décision du groupe VW:
- à saisir l’opportunité du prochain sommet européen du 14 décembre pour initier une véritable politique économique européenne, à commencer par une véritable Politique Industrielle Commune. Un des axes de cette politique devra être de mettre fin à la mise en concurrence des travailleurs au sein de l'Union.

09 novembre 2006

15 novembre: Conférence JS à Jette - Altermondialisme

Mercredi 15 novembre, place Cardinal Mercier à Jette, les JS de la commune vous convient à une conférence "Altermondialisme - Contextes, analyse et perspectives".
Avec Alexandre Seron (ancien conseiller IEV), Arnaud Zacharie (CNCD) et Jean-Marie Coen (Attac Wallonie-Bruxelles).
Pour tout renseignement: jsdejette@yahoo.fr
Ici normalement, il y a une splendide reproduction de la non moins splendide affiche - mais blogger n'est pas prêt à encaisser des fichiers images de 1,29Mo apparemment!

21 octobre 2006

Carte blanche: La plate forme apprentis citoyens a joué son rôle


Dans une carte blanche publiée dans les colonnes du Soir du 06 octobre (sous le titre Ne reprochez pas aux jeunes leur manque d'engagement vis-à-vis de la politique), ainsi que lors d'un sujet du JT de 13 heures de RTL-TVI du même jour, soit deux jours avant les élections communales et provinciales, les élèves d'une classe de l'Institut Saint-André de Ramegnies-Chin exprimaient leur désarroi face à une activité de la plateforme "apprentis citoyens" programmée dans leur école le 14 septembre dernier et ne s'étant pas déroulée comme prévu.

Pour rappel, cette plateforme regroupe les quatre organisations de jeunesse politiques démocratiques francophones (Jeunes CDH, EcoloJ, MJS et Jeunes MR) et a pour principal objectif de sensibiliser les jeunes du troisième cycle de l'enseignement secondaire aux enjeux politiques actuels, en permettant à ces futurs électeurs de rencontrer, sur le mode de débat public, les jeunes militants des quatre différentes familles politiques.

Pour éviter tout malentendu sur nos motivations, précisons que nous ne rédigeons pas cette réponse avec l'intention de reprocher aux jeunes dont la carte blanche a été publiée dans Le Soir d'avoir exprimé publiquement leur déception. Au contraire, leur geste démontre qu'ils ont une notion aiguë d'un élément central de toute démocratie: la liberté de parole.
Qui plus est, ils s'expriment sur un sujet politque, ce qui permet à nouveau de prouver à ceux qui auraient besoin d'en être convaincus que les jeunes ne se désintéressent pas de la politique. C'est donc avec la plus grande sincérité que nous présentons nos excuses à ces jeunes, qui ont malheureusement reçu une image biaisée de l'engagement politique.

Pourtant, si nous comprenons, et partageons, la déception et l'amertume des élèves de la classe de 6e B de Ramegnies-Chin, nous souhaiterions apporter quelques précisions, à partir de la vue d'ensemble du fonctionnement de la plateforme apprentis citoyens que notre engagement politique nous permet d'adopter.
La plateforme apprentis citoyens a été mise en place il y a maintenant quatre ans, et ce en toute indépendance par rapport au gouvernement de la Communauté française ou à une autre autorité publique.
Après une centaine de débat partout en Wallonie et à bruxelles, des milliers de jeunes touchés, des millions de neurones mobilisés, nous pouvons être fiers du résultat.
Il est vrai que l'absence à un débat de 3 des 4 partis démocratiques à Ramegnies-Chin pose effectivement question. Néanmoins, de là à tirer une conclusion générale d'une situation particulière, il y a un pas que l'honnêteté intellectuelle ne permet pas de franchir. En effet, que ce soit le CDH, Eolo, le PS ou... le MR, nous avons tous été absents à un moment ou à un autre, mais, globalement, 95 % des débats ont été un vrai succès, avec la présence de représentants de toutes les organisations.
Parfois à cause de difficultés d'organisation, souvent à cause de questions de disponibilité. Car se sont bien des jeunes militants qui participent à ces activités. Pas des "politiciens professionnels". Ce sont des gens comme vous et moi, avec un boulot, un patron et qui prennent sur leurs jours de congé pour faire vivre une plateforme et un idéal d'éductation civique dans lequel ils croient et pour lequel ils militent.
Dès lors, il est regrettable qu'une plateforme dans le cadre de laquelle plus de soixante activités ont été organisées en 2006 apparaisse à un large public uniquement à travers le récit d'une seule de ces rencontres. C'est pourquoi nous souhaitons souligner le fait que cette défaillance n'est aucunement représentation de l'ensemble de la plateforme.
Quant à nous, nous souhaitons adresser nos plus vifs remerciements aux professeurs qui ont vu l'utilité de cette plateforme et aux centaines d'élèves qui ont participé en Wallonie et à Bruxelles. Nous remercions également tous les militants, toutes formations confondues, qui se sont engagés dans ce projet.
signataires: Tomé Andrade (Président du Mouvements des Jeunes Socialistes), Arnaud Pinxteren, Catherine Lemaitre (Coordinateurs EcoloJ), Hamza Fassi-Fihri (Président des Jeunes CDH).

20 octobre 2006

Participez au Parlement de la Jeunesse!


Depuis 1997, le Parlement de la Communauté française accueille l'organisation du Parlement Jeunesse de la Communauté française qui se déroule durant la semaine de congé du carnaval, du 19 au 23 février 2007.
Cette initiative, qui s'est développée d'année en année, associe des jeunes de 17 à 25 ans qui ainsi l'occasion de vivre une simulation parlementaire et de vivre, à travers elle, une expérience de démocratie vivante.

Cette année, du 18 au 23 février 2007, exprime-toi au Parlement de la Communauté Française!

Le Parlement Jeunesse de la Communauté Française recherche:

- 80 Députés
- 6 Journalistes
- 1 Photographe
- 1 Caricaturiste
- 1 Metteur en page

Profil:
- Aucun diplôme requis
- Avoir entre 17 et 25 ans

Inscris-toi via le site avant le 27 novembre 2006 et n'oublie surout pas d'en informer le MJS!

Plus d'infos sur http://www.parlementjeunesse.be/
Tél: 0496 94 62 84

17 octobre 2006

Oui à la diversité, non à l’intolérance


Vous êtes inquiets de la montée de l’extrême droite en Europe ?Vous détestez le racisme, l’intolérance et la haine qui accompagnent l’extrémisme ?
Faites entendre votre voix ! Défendez les valeurs en lesquelles vous croyez. Le Parti socialiste européen vous invite à le rejoindre pour dire OUI à la diversité – NON à l’intolérance.

Signez la déclaration pour la diversité. Elle sera présentée aux Premiers ministres et aux leaders de partis européens au congrès du PSE en décembre prochain. Elle sera aussi envoyée aux leaders des autres partis politiques européens.Diffuser cette déclaration auprès de vos amis, famille et collègues.Ensemble, nous pouvons faire la différence !

06 octobre 2006

Les affaires survenues dans certaines communes gérées par des majorités socialistes ont été un véritable électrochoc pour le PS d’une part et pour les Jeunes Socialistes d’autre part. Les agissements et les abus de certains mandataires ont profondément choqués les militants de la FBJS, notamment en ce qu’il jetait le discrédit sur le travail fourni par les socialistes à tous les niveaux de pouvoir, du Gouvernement fédéral au travail de terrain des militants.

Nous nous réjouissons de la rapidité avec laquelle le PS a réagi et des mesures qui ont été prises pour que le parti soit mieux équipé à l’avenir pour répondre à des situations de ce genre. Mais nous pensons qu’il est possible d’aller plus loin pour garantir que de tels événements ne se reproduisent plus.

Au-delà de cette modification, la FBJS propose d’élargir le champ du débat. En effet, il serait souhaitable que d’autres modifications statutaires interviennent pour permettre d’améliorer la participation des militants, la démocratie interne et le débat afin d’éviter la continuation des comportements visés. La rénovation authentique et réelle du parti se fera par les militants et les instances régulièrement compétentes et à travers son fonctionnement « normal »! Nous proposons donc de soumettre au vote des militants les principes suivants :

· Pour renforcer la légitimité démocratique du processus et favoriser un débat contradictoire et ouvert, l’élection de l’exécutif des fédérations doit se faire au suffrage universel de l’ensemble des militants. Cette élection devrait se faire sur base d’un ticket associant les candidats président et vice-président et il serait souhaitable qu’une indemnité de fonction soit prévue si les élus ne sont pas des mandataires bénéficiant déjà de rémunération.

· Pour assurer la représentation de l’ensemble des sensibilités et éviter une concentration des pouvoirs dans les mains de la majorité en place, les élections aux comités des sections locales et des USC ainsi que des délégués au congrès fédéral devraient se faire par un mode de scrutin intégrant une dose de proportionnelle. On pourrait par exemple prévoir que chaque militant ne puisse voter que pour un nombre de candidats inférieur au 2/3 du nombre de postes à pourvoir.

· Pour favoriser un renouvellement régulier de nos représentants, nous proposons d’inscrire dans les statuts que 30% des n premières places -où n est le nombre de représentants sortant- soient attribuées à des candidats qui ne siégeaient pas dans cette assemblée précédemment.

Cette modification constituerait à notre sens un progrès dans l’organisation de notre démocratie militante. Toutefois, nous sommes parfaitement conscient qu’elles ne pourront suffire à elles seules. C’est pourquoi nous appelons le bureau à soumettre au Congrès la création d’une commission extraordinaire chargée de réfléchir aux modifications supplémentaires nécessaires pour améliorer notre gestion interne. D’ors et déjà nous faisons que nous souhaiterions que ce groupe de travail se saisissent des propositions suivantes :

Pour éviter que des mandataires puissent échapper à une évaluation collective de leur action en s’assurant du contrôle d’une entité locale de taille réduite, le président, le comité des USC et leurs délégués au congrès fédéral devraient être élus au suffrage universel direct des militants de l’ensemble de l’USC et ce sans que soit établi de distinctions sur base des sections locales dont ils ressortent.

Pour mieux évaluer et contrôler le travail des mandataires socialistes, tout camarade occupant (au moins) un mandat rémunéré au sens prévu par nos statuts devrait être tenu de rédiger un rapport d’activité annuel pour chacun des mandats qu’il occupe. L’ensemble de ces rapports écrits sera transmis au comité de l’USC et joint à la convocation des militants pour l’Assemblée Générale où ils seront débattus.

Pour améliorer l’impartialité de nos processus de désignation, un camarade siégeant dans un comité ne devrait pas pouvoir participer aux délibérations de celui-ci lorsque ce dernier doit examiner la candidature d’un militant ayant un lien familial du premier ou du second degré avec lui. Cette disposition doit s’appliquer tant pour les désignations des mandataires aux postes à pourvoir dans les structures para-communales que pour le travail des comités des sages lors de la constitution des listes électorales.

Afin d’assurer le respect effectif des statuts, il serait utile que les commissions de vigilance fédérales et national publient chaque année un rapport public sur le respect des dispositions statutaires par les instances qu’elles sont chargées de contrôler.

Il faut établir une incompatibilité entre le mandat de ministre ou secrétaire d’état et tout autre mandat non électif, rémunéré ou non.

Enfin, pour éviter une personnalisation du pouvoir et une confusion entre la personne et le mandat, nous proposons que le parti débatte dans les meilleurs délais de l’opportunité de soumettre aux parlements régionaux et fédéraux des modifications législatives établissant
(1) qu’une personne ne pourrait siéger plus de 18 ans dans un collège des bourgmestre et échevins d’une commune ou exercer pendant plus longtemps des mandats exécutifs au sein de personnes morales dépendant des Communes, cette mesure ne vise que les postes exécutifs des autorités communales et pas la faculté d’occuper un poste de conseiller,
(2) qu’une personne ne pourrait cumuler un mandat exécutif local avec un mandat de parlementaire pendant plus de 12 ans et
(3) que tout candidat doit exercer son mandat électif dans la dernière assemblée à laquelle il a été élu.

Les JS dans la commune: Logement

Les Bruxellois(es) ont de plus en plus de mal à se loger décemment à un coût raisonnable. La crise du logement touche maintenant toutes les communes bruxelloises et affecte toutes les catégories sociales, en précarisant les ménages ayant des revenus moyens et en précipitant les ménages ayant de faibles revenus dans la pauvreté.
Bien que de compétence régionale, les autorités communales sont en première ligne pour mener des politiques qui permettent aux habitants de se loger de manière décente à un prix abordable.

Prioritairement, il faut que dans chaque Collège, un échevin soit responsable de la politique du logement, c'est lui qui devra harmoniser toutes les mesures urgentes et structurelles à prendre pour faire face à la crise actuelle. Cet échevin doit avoir en mains les outils communaux principaux : Régie, urbanisme, propriétés communales, etc.
Parallèlement, les communes doivent mettre en place, avec l'aide de la Région, des Observatoires locaux du Logement, destinés à faire le diagnostic de l'état des logements de la commune et à étudier le type de logement et d'implantation qui sont nécessaires dans chaque quartier.
Il faut, à l'instar de ce qui existe avec les plans communaux de mobilité, que les communes se dotent d'un plan pluriannuel qui analyse la situation, les besoins et les perspectives et ce tant en ce qui concerne le logement public social, que le logement public moyen ou le logement privé.

Sur base du travail réaliser par ces observatoires locaux, les communes doivent mettre en oeuvre toutes les mesures coercitives qui existent pour lutter contre les logements abandonnés (taxes, prise en gestion publique, expropriation, etc).

Le parc de logements publics doit être augmenté : chaque commune doit atteindre au minimum 20% de logements publics (sociaux ou moyens). Pour ce faire, les communes doivent participer au Plan Régional du Logement en mettant à disposition les terrains qui pourront être affectés à cette politique.

Par ailleurs, les communes qui possède une société de logements sociaux devra veiller à ce que les mandataires qui y sont désignés soient capables et suffisamment volontaires que pour faire réaliser les travaux de rénovations financés par le gouvernement régional.

A côté du logement social pur, les communes peuvent développer un parc de logements communaux, via la création d'une Régie. Cette régie communale (ou du CPAS) peut répondre à plusieurs objectifs politiques différents et cumulatifs : mixité sociale, urgence sociale, typologie particulière (grands logements, logements adaptés, etc.)

Afin de « socialiser le parc privé », les communes peuvent créer des Agences Immobilières Sociales ou promouvoir les AIS existantes, notamment via des campagnes d’informations ciblées. Des incitants fiscaux peuvent également être mis en place.

En associant l’ensemble des acteurs publics, para-publics, associatifs, les communes doivent mettre en œuvre des politiques variées et innovantes pour permettre à tous d'accéder à un logement décent à un prix abordable.

Les JS dans la commune: Enseignement

Quel enseignement défendons nous ?

Il est essentiel, en cette période de campagne électorale communale, que les socialistes, et plus particulièrement les jeunes socialistes, tiennent un discours progressiste sur la question de l’enseignement.

Quel enseignement voulons-nous ? En tant que socialistes, nous voulons un enseignement démocratique. Un enseignement qui ne soit pas un vecteur de reproduction sociale mais qui permette à tous d’accéder au savoir. Nous voulons un enseignement d’émancipation sociale qui donne aux enfants issus de milieux populaires les outils nécessaires à la défense de leurs intérêts. Nous voulons un enseignement pour tous et par tous, qui considère la mixité sociale et culturelle comme une richesse et qui permet aux élèves et étudiant-e-s de d’être de véritables acteurs de leur formation. Nous voulons un enseignement réellement gratuit, afin que les ressources financières ne soient plus un frein à l’accès à un enseignement de qualité ni un facteur de discrimination au sein même de l’école. Nous voulons un enseignement qui soit un enseignement de formation et non un enseignement de sélection. En tant que socialistes, nous défendons également un enseignement organisé par les pouvoirs publics, ce qui implique l’existence d’un réseau unique d’enseignement.

Si l’actualité des élections communales nous incite à concentrer notre propos sur l’enseignement obligatoire, nous considérons néanmoins que la question de l’enseignement est une question globale et qu’il est impossible de séparer un niveau d’enseignement des autres.

L’objectif de l’enseignement obligatoire doit être de permettre à tou-te-s les élèves de terminer leur scolarité avec fruit en ayant acquis les savoirs et outils nécessaires à une compréhension globale des enjeux de société et leur permettant de poursuivre leur formation dans l’enseignement supérieur.

Afin de réaliser ces objectifs, nous appelons à un véritable financement de l’enseignement selon ses besoins. Il s’agit là d’une condition essentielle pour le maintien de son caractère gratuit et démocratique.

Et concrètement ?

Renforcer les liens avec le réseau extra-scolaire (écoles de devoir, …) : mise à disposition du guide associatif local, lettre d’information pour les professeurs, valves spécifiques, invitation régulière par l’école des responsables associatifs, …

Inscrire l’école dans son quartier et élargir l’offre scolaire dans les quartiers populaires

Assurer la mobilité vers et aux alentours des écoles : transports en commun, ramassage scolaire, pistes cyclables, zones 30 aux abords des école, …

Encourager la création d’associations de parents actives, dynamiques et représentatives dans toutes les écoles

Optimaliser le fonctionnement des conseils de participation et leur assurer un véritable rôle dans le projet pédagogique de l’école

Encourager la création de Conseils consultatifs de la Jeunesse dans les communes tout en en précisant les missions, en y accordant les moyens nécessaires et en garantissant l’indépendance par rapport au pouvoir politique

Garantir la gratuité réelle de l’enseignement obligatoire, notamment au niveau des manuels scolaires, des fournitures, des excursions, …

Garantir l’accès des élèves aux infrastructures sportives communales et permettre l’organisation de « Sport-Etudes » dans chaque commune.

Les communes et provinces qui sont des PO d’établissements d’enseignement supérieur ne peuvent réclamer des frais d’inscriptions complémentaires au minerval légal (DAC)

Proposer un choix entre deux plats dans les cantines scolaires (viande / assiette végétarienne)

Organiser régulièrement des séances d’informations à destination des parents afin de leurs présenter les différentes possibilités d’enseignement et de les informer de leurs droits.

Prévoir une politique de subsidiation de projets encourageant la mixité sociale et des techniques visant à diminuer le caractère de reproduction des inégalités sociales

Organiser des rencontres entre écoles de tous milieux et de toutes expressions (rencontres entre écoles dites « favorisées » et « défavorisées » – mais en évitant la stigmatisation de l’un ou l’autre groupe ; mais aussi entre écoles francophones et néerlandophones), par exemple une journée « sports » et une journée « arts » par an sans préjuger des moyens mis en œuvre notamment au niveau de l’élaboration des projets pédagogiques des établissements en vue de réduire les inégalités entre écoles.
Supprimer les classes de remédiation, dont l’utilité n’est pas réellement prouvée mais dont l’existence constitue une source de stigmatisation et de désengagement scolaire.
Promouvoir la création d’organisations d’anciens élèves
Revaloriser l’enseignement technique et professionnel en en faisant un choix positif, et non un choix par défaut. Cela implique une véritable information à l’attention de tous les parents et élèves sur ce que peuvent offrir ces deux filières d’enseignement.Promouvoir la mobilité inter-établissements communaux des enseignants afin de leur favoriser l'accès aux multiples réalités socioculturelles existantes au sein d'une commune.

Les JS dans la commune: Emploi

Selon les chiffres de l’ORBEM, la région de Bruxelles-Capitale comptait au mois d’août 2006 97.760 demandeurs d'emploi. A cette même période le taux de chômage dans notre capitale s’élevait à plus de 21 %. Face à une telle situation et bien que le niveau communal ne bénéficie pas forcément de beaucoup de compétence en matière d’emploi, la fédération bruxelloise des jeunes socialistes ne pouvait faire l’impasse sur cet enjeu.

Mais face à un tel fléau, toutes les initiatives qui peuvent exister, aussi bien petites que grandes, doivent être concrétisées dans les plus brefs délais. La plupart des communes bruxelloises ont déjà mis en place un certain nombre d’expérience pour faire face au problème du chômage. Il convient donc de généraliser des initiatives telles qu’un échevinat de l’emploi, des missions locales pour l'emploi ou des guichets d'économie locale. Chaque commune doit également abriter une maison de l’emploi qui regrouperait l’ensemble des services, des formations et des aides liées à la recherche d’un emploi sur son territoire. De plus, la Fédération bruxelloise des jeunes socialistes propose aux 19 communes de mettre en place une bourse de l’emploi permettant une rencontre coordonnée entre des employeurs locaux et des jeunes désirant mettre en valeur leur savoir et savoir-faire.

N’oublions pas que les communes sont également des employeurs et des créateurs d’emploi. La résorption des problèmes de chômage passe également par un plus grand dynamisme des acteurs locaux à cet égard.

Cependant ces actions ne sont pas suffisantes. Quand on sait que près d’un jeune sur cinq quitte prématurément l’école avec au maximum un diplôme du secondaire inférieur, il est tout aussi fondamental de revaloriser et de développer les autres filières que l’enseignement classique. L’apprentissage en alternance a plus d’une fois fais ses preuves. De nombreux jeunes trouvent, via ces formations une autre forme d’épanouissement que celle apporté par les filières classiques. Découverte et apprentissage d’un métier, premières rentrées financières, possibilité en fin de cursus de décrocher rapidement un premier emploi voir de s’installer à son propre compte, les avantages d’un tel système ont déjà séduit, à juste titre de nombreux jeunes. Ces filières doivent être renforcées et ouvertes vers de nouveaux domaines, notamment celui des nouvelles technologies. De plus, il convient de rappeler que leur succès sera conditionné à un juste équilibre entre enseignement et travail de terrain. L’acquisition d’une base théorique de qualité et d’une culture générale solide doit garantir une réelle indépendance et les possibilités d’éventuelles reconversions en cas d’incidents.

Un autre obstacle majeur à l’obtention d’un travail est indéniablement la méconnaissance du néerlandais. Le bilinguisme est un critère très fréquemment invoqué par les employeurs. Hors la connaissance d’une seconde et encore plus d’une troisième langue est loin d’être acquise pour beaucoup de Bruxellois, jeunes et moins d’ailleurs. C’est pourquoi nous proposons à chaque commune la mise en place de partenariat et de programme d’échange avec leurs homologues flamandes. Certaines écoles ont mis sur pied des programmes d’apprentissage du néerlandais dès la troisième maternelle. Une généralisation de cette initiative à l’ensemble des écoles de la région bruxelloise serait une excellente chose.

D’autres pistes ont également été mises en évidence lors des groupes de travail. Il s’agissait principalement d’idées concernant d’autres acteurs de la vie bruxelloise : une plus grande décentralisation de l’ORBEM via ses antennes locales, une hausse des budgets liés à la formation ainsi qu’à la Recherche et développement.
Enfin, nous devons préciser que le débat est loin d’être clos puisque plusieurs pistes sont toujours en cours d’étude. La question de quotas à l’embauche pour les jeunes d’origine étrangère est la première d’entre-elles. L’obligation d’engager prioritairement des jeunes des quartiers ou de la région ou l’entreprise est implantée ainsi qu’une obligation pour une entreprise bénéficiaire de rembourser les éventuelles aides qu’ils auraient perçues. Les sujets ne manquent pas. Gageons que ces débats auront vite fait de nous amener aux législatives qui

Les JS dans la commune: CPAS

A. Le C.P.A.S

Il est nécessaire d'améliorer le rapport entre le C.P.A.S. et le secteur associatif.
Pour se faire nous préconisons:

● la signature d'une convention entre les associations et le C.P.A.S:
Toutes associations situées sur le territoire d'une commune peuvent signer une convention avec le C.P.A.S. Ceci afin de garantir l'accès aux services complémentaires offerts par le secteur associatif non-marchand et ce à un prix raisonnable. Il faut reconnaître le rôle de chaque acteur ( CPAS, associations,..) en présence dans un soucis de meilleure coordination. Pour finir, l'aide médicale urgente doit comprendre aussi bien les soins de santé curatifs que préventifs.

● Veiller à la bonne application de l'obligation légale de la transparence des actes administratifs: Cette obligation légale de transparence oblige l'administration à recourir à la publicité de ses actes et décisions. Il est nécessaire que tous les CPAS se soumettent à cette législation.
la publicité active: donner des informations utiles et détaillées (voir annuaire) ainsi que des informations sur les possibilités de recours disponibles pour l'usager et ce de manière écrite et orale car l'analphabétisme reste une réalité.
la publicité passive: donner la possibilité de consulter son dossier.

● Généraliser dans toute les communes un annuaire social-santé
Il est utile de mettre à la disposition, voir de distribuer gratuitement cet annuaire qui reprend l'ensemble des services et associations existantes sur le territoire de la commune et pourquoi pas envisager une maison du social à l'instar des maison de l'emploi.

Nous pensons que ces trois mesures peu contraignantes pourraient améliorer la visibilité des services offerts aux citoyens et rationaliser les rôles de chaque acteur en présence, ceci dans un soucis d'efficacité et d'évitement de décrochage social.


B. Le troisième âge

L'espérance de vie s'accroît, il est important de réfléchir à une politique du troisième-âges.
Nous avons réfléchis à 3 mesures favorisant leur épanouissement et pleine participation autonome dans notre société.

● Généraliser au niveau communal les services permettant le maintien au domicile. Certaines personnes âgées sont fort attachées à leur indépendance mais n'ont plus toujours les forces physiques nécessaires à la réalisation d'actes quotidiens. ( ménages, courses, promenades du chien,... ) Il faut garantir et développer les services d'aide à domicile communaux, les services de livraison de repas, ainsi qu'un service de dog-sitting,... Nous proposons pour se faire, d'octroyer plus d'art.60 pour le secteur de l'aide à domicile et du troisième-âges pour la création donc, de nouveaux services d'assistance dans le respect de l'autonomie des personnes âgées. Ces art.60 doivent pouvoir bénéficier d'une formation adéquate à la fin de leur contrat qu'il leur permettra d'obtenir plus facilement un emploi. Il va de soi que ces art.60 ne remettent pas en cause les acquis sociaux et la qualité de l'emploi de ce secteur.

● Sensibilisation aux problématiques des personnes âgées et lutter contre leur sentiment d'insécurité. Dans ce cadre, nous pensons qu'il faut mener des campagnes de sensibilisation envers les autres générations, lutter contre l'indifférence et la maltraitance, et généraliser au sein des communes des cours d'auto-défense spécialisés pour les personnes-âgées. On pourrait également créer des espaces de rencontre favorisant l'inter-générationelle.
● Développer un réseau communal de maison de repos ainsi que des logements communautaires adaptés pour les personnes âgées indépendantes. Nous proposons également d'adapter le parc des logements sociaux.


Nous pensons que l'action sociale reste une priorité socialiste et que nous devons obtenir les moyens nécessaires à la réalisation de cette politique. C'est pourquoi en région bruxelloise, il est impératif de renégocier le budget de la Commission communautaire française.

21 septembre 2006

Meeting electoral le 24 septembre!

Cher(e)s Camarades,

Ce dimanche 24 septembre, la section PS de Bruxelles-Ville organise un meeting électoral. Freddy Thielemans y recevra Bertrand Delanoë (maire de Paris), Walter Veltroni (maire de Rome), Michaël Haüpl (maire de Vienne) et Manuel Tornare (maire de Genève). Elio Di Rupo sera également présent.

Des jeunes socialistes seront présents lors de cet événement pour y mettre l'ambiance. Par ailleurs, nous aurons aussi la possibilité de rencontrer les maires à l'issue du meeting.

Si tu es intéressé(e) pour y mettre l'ambiance avec nous, pourrais-tu nous le faire savoir le plus rapidement possible, par mail (aurore.gilson@yahoo.fr ou akartout@yahoo.fr) ou par téléphone (0476/98.13.42).

Le meeting a lieu le dimanche 24 septembre au Lycée Daschbeek, 22 rue de Rollebeek à 1000 Bruxelles, dès 14h.

Fraternités socialistes,

Pour la FBJS,
Aurore Gilson

15 septembre 2006

Réaction à l'expulsion de sans-papiers par Jacques Simonet (juillet 2006)

LA FEDERATION BRUXELLOISE DES JEUNES SOCIALISTES CONDAMNE LE RECOURS AUX VIOLENCES POLICIERES ET LEUR LEGITIMISATION PAR LE POUVOIR COMMUNAL.

Suite aux événements survenus à Anderlecht ce mardi 4 juillet et aux déclarations du bourgmestre MR Jacques Simonet, la Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes exprime toute son indignation et condamne avec force l’attitude des autorités communales anderlechtoises.

Pour rappel, la police de la zone Bruxelles-Midi a procédé à l’évacuation forcée de 48 sans-papiers et de sympathisants hors de l’église Notre-Dame Immaculée. Ces personnes en lutte pour la régularisation de leur situation ont été transférées dans les centres fermés de Vottem, Bruges et Merksplas en vue de leur expulsion du territoire, et ce au mépris de toutes les formes légales.
Nous ne pouvons accepter ces expulsions sans un examen de chaque dossier au cas par cas, d’autant plus que parmi ces personnes, certaines sont en Belgique depuis de nombreuses années et attendent toujours une réponse définitive des autorités, suite à leur demande d’asile ou de régularisation. Non contents de faire usage de la force à l’encontre des sans-papiers, les policiers se sont ensuite retournés contre les défenseurs des sans-papiers assistant à l’opération et manifestant leur indignation à l’égard de la scène qui se déroulait sous leurs yeux.

Pour nous, Jeunes Socialistes, le recours à la force dans la confrontation des autorités avec un mouvement social ne peut jamais être considéré comme légitime. Nous condamnons avec la plus grande fermeté les propos du Bourgmestre d’Anderlecht, suivant lesquels les officiers de la police zonale n’auraient fait « que leur devoir ». Dans une société démocratique, le rôle de la police n’est certainement pas de limiter la liberté d’expression des citoyens, ni d’opposer les matraques aux grèves de la faim. Nous nous inquiétons de la banalisation de ce genre de pratiques, de la répression systématique de tout mouvement social et du caractère de plus en plus violent de cette répression.
Par ailleurs, la FBJS rappelle que, pour elle, la question des sans-papiers ne peut être résolue dans le cadre d’une politique de frontières fermées. Les opérations de régularisation, continues ou au coup par coup, ne sont qu’un emplâtre sur une jambe de bois. Pour les Jeunes Socialistes, c’est l’ensemble de la politique d’immigration qui doit être repensée, au niveau belge dans un premier temps et européen ensuite.

Dès lors, nous demandons à l’ensemble des élus communaux représentants des partis démocratiques de condamner sans équivoque le recours à la force ou à toute autre mesure marquée du sceau de l’autoritarisme dans la gestion des conflits sociaux qui pourraient survenir sur leur territoire, en particulier dans le cas d’occupation pacifique de bâtiments publics.En outre, la FBJS demande au Parti Socialiste de ne pas soutenir le projet de loi Dewael qui sera discuté la semaine prochaine en séance plénière du parlement tant qu'un accord politique n'a pas été trouvé sur des critères clairs et permanents en matière de régularisation. La FBJS exige, à tout le moins, que la question de la régularisation des sans papiers soit incluse dans le prochain accord de majorité au niveau fédéral en cas de participation socialiste à au gouvernement en 2007

13 septembre 2006

Regression, piège à C... (position publiée le 10 aout 2006)


La Fédération Bruxelloise des Jeunes Socialistes (FBJS) a pris connaissance de l’article publié sur la baisse du pouvoir d’achat des belges ce mercredi dans le journal « De Morgen »

Erwin Van der Sande économiste de KBC, y confirme l’analyse réalisée[1][2] il y a quelques mois par le Crioc sur la détérioration du pouvoir d’achat des belges. Il faut noter que, d’après Van der Sande, les consommateurs de la plupart des pays voisins sont dans la même situation. À la notable exception des bénéficiaires de revenus financiers, les citoyens de notre pays sont pénalisés notamment par des années de modération salariale et d’inadéquation de l’indice des prix à la consommation.

En tant qu’organisation progressiste, la FBJS ne peut que s’indigner devant ce qui apparaît clairement comme une régression sociale pour les travailleurs, qu’ils tirent leur revenu d’un salaire ou d’allocations sociales. La sacro-sainte recherche de la compétitivité économique ne peut nullement justifier le maintien de la rigueur salariale actuelle qui s’avère être de plus accablante pour les salariés. Il est à espérer que dans quelques mois, lors des futures négociations interprofessionnelles, les organisations syndicales se donneront les moyens d’établir un rapport de force suffisant pour faire accepter aux employeurs la nécessité d’une hausse du pouvoir d’achat. La création d’une plate-forme de revendications commune à l’ensemble des représentants des travailleurs nous paraît être un premier pas dans la création de cette dynamique.

Par ailleurs, il convient d’être attentif au fait que la conclusion prochaine, entre partenaires, sociaux, d’un « pacte pour la compétitivité », appelé de ses vœux par le Premier ministre Guy Verhofstatd, ne soit pas le prétexte de l’instauration d’un nouveau « garrot » salarial. Ces dernières années, les travailleurs on déjà fait beaucoup (Contrôle renforcés des chômeurs, limitation du droit à la prépension,…) de concessions aux « realpolitikers », et sont en droit d’attendre des forces de gauche un renforcement de la défense de leurs intérêts légitimes. La FBJS encourage les ministres socialistes présents au gouvernement à être vigilants face à une nouvelle offensive de la droite contre les acquis sociaux, et ce tant au niveau belge que dans le cadre plus large de la création d’une réelle politique sociale européenne. Il est en effet impensable que des gouvernements à participations socialistes continue d’encourager la logique de compétition entre les travailleurs au sein de l’Union, favorisant de la sorte l’érosion des droits sociaux acquis au terme d’années de luttes ouvrières.
De manière plus large, la FBJS se prononce résolument pour une réappropriation du débat sur les matières économiques par les socialistes. Cet espace a trop souvent été monopolisé par les néo-libéraux assumés comme tels ou non. Ainsi, certaines options politiques comme la réduction du temps de travail doivent être remises au goût du jour et leur éventuelle implémentation dans le contexte belge doit être étudiée sérieusement. Le passage à la semaine de 35 heures sans réduction de salaire est une étape qui peut être franchie, comme l’a montré l’expérience française. Les différentes formes de travail à temps partiel, génératrices d’emploi, ne peuvent continuer d’être porteuses de discriminations pour les travailleurs qui souhaitent en bénéficier.
A quelques mois d’élections fédérales qui seront pour les citoyens l’occasion de marquer leur préférence pour tel ou tel projet politique, les socialistes ont la responsabilité de se donner les moyens pour que leur action gouvernementale soit davantage porteuse de transformation sociale. La FBJS entend être partie prenante des débats sur la construction d’alternatives de gauche aux politiques économiques actuelles.
Pour conclure, la FBJS considère qu’il est urgent d’ouvrir un réel débat sur la détérioration du pouvoir d’achat des travailleurs et sur les mesures à prendre à court et moyen terme pour régler cette question primordiale. Il en va tant de la relance de la consommation et donc de la croissance que de la qualité de vie des salariés.

12 septembre 2006

Position du MJS sur la situation au Liban - adoptée le 4 aout 2006

La paix sans conditions !


Le MJS tient à faire part de son indignation absolue face à l’actuelle offensive israélienne au Liban. Nous ne remettons pas en cause le droit d’Israël à se défendre et à défendre ses citoyens contre les incessantes agressions menées par le Hezbollah à la frontière libanaise. La violence aveugle de celles-ci a coûté la vie à des dizaines de civils innocents. Cependant nous estimons que le droit à se défendre repose sur le droit international et ne peut s’exercer que dans les limites fixées par celui-ci. Toute action armée doit être proportionnelle aux faits auxquels elle répond. Or rien ne peut justifier l’ampleur de l’opération militaire, ni surtout les crimes de guerre qui l’accompagnent et qui ont déjà causé plus de 900 morts.

Le MJS dénonce également la participation du parti travailliste israélien à un gouvernement qui a décidé de faire usage de la force vis-à-vis d’un état souverain et de ses populations civiles de manière aussi disproportionnée. Il est à espérer que les tensions actuelles au Liban ne rendent pas définitivement impossible la conclusion d’une paix juste et durable au proche-orient.

Le MJS demande au gouvernement belge et au Parti Socialiste de mettre la pression au niveau des instances internationales pour exiger un cessez-le feu immédiat et sans conditions sur la frontière entre Israël et le Liban.
Si tel n’est pas le cas, il est essentiel d’étudier les possibilités de sanctions notamment économiques contre les belligérants afin d’imposer la fin des hostilités.

Par ailleurs, le MJS considère que le déploiement d’une force d’interposition dans la zone démilitarisée à la frontière israelo-libanaise ne peut être envisagé sans mandat clair des Nations Unies. Ce mandat ne peut se limiter à une seule « opération de police ». Non seulement celui-ci devra permettre de garantir la sécurité de l’ensemble des populations civiles mais encore doit-il s’intégrer dans la recherche d’une solution globale pour le conflit au moyen-orient, prenant notamment en compte la question palestinienne. Un cessez-le-feu immédiat doit être la condition préalable à toute intervention, sous peine de devoir assister à un nouvel enlisement « à l’irakienne ». Il est évident qu’à ce stade, aucune de ces conditions ne sont réunies et il serait de bon ton de voir le ministre des affaires étrangères De Gucht faire preuve de plus de prudence avant de faire des « offres de service », suivi en cela par le ministre de la défense Flahaut. A tout le moins, il est regrettable qu’une fois de plus, les réactions nationales ont pris le pas sur une réaction coordonnée au niveau de l’Union Européenne

Enfin, le MJS réaffirme son soutien à l’action des progressistes qui tant en Israël qu’au Liban se battent pour l’avènement d’une paix juste et durable.

Pour conclure, le MJS appelle à la manifestation ce dimanche 6 août à 14 heures pour demander la cessation des hostilités et exprimer la solidarité envers les populations civiles cruellement éprouvées par ce conflit.